Hélène, Claire, Ambre et Philippe Calas, fin août 2006
A mon tour de raconter nos exploits ! Depuis le temps que j’en parlais et que le Canal du Midi fait partie du quotidien de la famille, nous avons décidé de nous lancer à l’aventure en 3 jours fin août, Hélène, ma femme, Claire (14 ans) et Ambre (11 ans ½), mes deux filles.
La préparation
Le périple a été préparé quelques temps à l’avance, pas assez tôt d’ailleurs car il a été compliqué, malgré ma position privilégiée, pour trouver des chambres d’hôtes libres à cette période… A bon entendeur…
Préparation des vélos indispensable là aussi, réglage des selles bien horizontales, gonflage des pneus, graissage des chaînes, vérifications générales (direction, freinage…), location de la remorque 1 roue chez Bike 34 à Castelnau-le-Lez, près de Montpellier. La trousse de dépannage est elle aussi indispensable avec les outils de base et de quoi réparer les crevaisons (bombes, chambres…). Ne pas oublier aussi bien sûr la trousse de secours en cas de blessure légère.
A propos de la remorque, je n’ai eu qu’à me féliciter d’avoir pris l’initiative de louer cette Bob Yak 1 roue à Bike 34, comme je le conseille fortement sur le site et dans mon guide car nombreux sont les passages au cours du trajet où je me suis dit qu’il aurait été très délicat de passer avec une remorque 2 roues ! La remorque était chargée au maxi avec nos effets pour 3 jours, c'est-à-dire d’environ 30kg. A noter que les chambres d’hôtes mettant à disposition le linge de toilette, c’est autant de moins à transporter. Attelée derrière mon vélo, c’étaient les seuls bagages transportés. Quel confort pour les autres de pouvoir pédaler sans chargement !
Je confirme aussi par la même occasion qu’il est fortement déconseillé de se charger de sacs à dos, très traumatisants pour les épaules, les cervicales et les lombaires sur de tels longs trajets.
L’aventure
Pour des questions pratiques, nous sommes partis de Baziège, à quelques kilomètres de Toulouse, où nous avons laissé la voiture chez mon beau-frère, en sécurité.
Jour 1 (Baziège-Alzonne)
Départ le jeudi 24 août à 10h30 de Baziège village, près de Villefranche-Lauragais, sous les nuages. Nous avons rejoint le canal (5km) que nous avons parcouru sur la piste cyclable goudronnée (grand confort mais pas très authentique) jusqu’à Port Lauragais. Passage par le seuil de Naurouze et pause repas au Ségala. Une pluie fine se met à tomber vers 13h30 pendant une demi-heure. Pas de vent. L’après-midi, arrêt à Bram pour une pause à la Guinguette du port avec un accueil assez froid et une note salée ! Dernière partie sans soucis pour rejoindre notre première étape à Alzonne où nous arrivons à 17h30, après avoir parcouru 68 km en 4h10 de pédalage et un temps total de parcours pauses comprises de 7h.
Soirée et nuit à la maison d’hôtes Villa Les Cédres à Alzonne avec chambre et table de qualité, la famille Charpentier étant très sympathique. Les discussions se prolongent tard dans la soirée. Une belle étape à recommander.
Jour 2 (Alzonne-Argens Minervois)
Départ à 10h sous un temps menaçant mais toujours sans vent. Nous faisons quelques courses à Alzonne, à quelques pas des Cèdres. Une première étape pour déguster une crêpe à la crêperie de l’écluse de Herminis. Là encore, un super accueil, de très bonnes crêpes mais la pluie qui nous rattrape et nous pousse à écourter l’étape en espérant retrouver un temps plus clément. Râté. La pluie nous accompagnera pendant 45km et plus de 3 heures de pédalage… Passage à Carcassonne sous la bruine… Une éclaircie d’une heure sur le coup de 13h nous permet de déjeuner sous le soleil à l’écluse de l’Evêque entre Carcassonne et Trèbes, devant la belle péniche Lodela, gîte fluvial des Droulers. A nouveau en selle sous la pluie, nous faisons halte à Marseillette aux chambres d’hôtes l’Horto de la famille Guillon, pour une visite de politesse à la découverte de ce domaine nouvellement partenaire du site canalmidi.com. Le café nous fait le plus grand bien et nous repartons avec le moral regonflé malgré la pluie qui n’a pas cessé. Une première crevaison d’Ambre juste après le départ de Marseillette est vite réparée avec une bombe anti-crevaison (belle invention !). Un peu plus tard, c’est moi qui crève de la roue arrière, pourtant équipée d’une chambre à air anti-crevaison… Mais le poids de mon attelage (mes 100kg équipé et tout mouillé, les 15 kg du vélo et les 35 kg de la remorque) impose pas mal de contraintes à ce pneu ce qui n’arrange rien. Bon an mal an, un coup de bombe permet de régler le problème même si les premiers kilomètres sont assez délicats, le pneu n’étant pas assez gonflé…
Ce seront les deux seules crevaisons en plus de 200 km, coup sur coup à quelques kilomètres d’intervalle. Si au début on essayait d’éviter les flaques, là il n’en est plus question ! Le chemin est détrempé, mais pas trop boueux, heureusement. Finalement, les conditions « extrêmes » sont l’occasion de francs fou-rires et paradoxalement le moral est plutôt bon !
Pause goûter à la Redorte. La pluie cesse et le beau temps revient enfin ce qui me permet de faire quelques belles photos de l’épanchoir d’Argentdouble. Le dernier tronçon nous mène à Argens-Minervois, à la maison d’hôtes La Cave de Patrick Guillou. Arrivée à 19h, dans un état… indescriptible ! M. Guillou met à notre disposition un jet d’eau pour les vélos, mais aussi pour nous ! Il me propose même une bombe de dégrippant pour graisser la transmission des vélos.
Une bonne douche très appréciée par tous, un succulent repas, une maison et des chambres aménagés avec goût, notre hôte très accueillant. Bref, une étape bien agréable.
Bilan de la journée : 73km, 5h30 de pédalage et un temps total de parcours de 9h, pauses comprises.
Jour 3 (Argens-Minervois-Portiragnes)
Le réveil est un peu plus tardif, récupération de la dure journée de la veille oblige. Après un excellent petit déjeuner, départ à 10h15 sous un temps un peu couvert, avec une tramontane qui souffle assez fort, et heureusement dans le bon sens pour nous. A propos, on me demande parfois si comme c’est indiqué dans le guide « Le Canal du Midi à vélo » il est obligatoire de prévoir le trajet dans le sens Toulouse-Béziers. Bien sûr que non mais la tramontane soufflant dans ce sens là, lorsque l’on a roulé dans le sens contraire, on comprend pourquoi je conseille fortement de rouler dans le sens ouest-est.
La première pause pour se troisième jour a lieu au Somail, au Comptoir Nature. Un passage par la Tamata, péniche épicière, pour quelques achats. Le temps se dégage, il fait beau et la pause à La Croisade, près d’Argeliers, pour le repas de midi, est bien appréciée. Passé Capestang, le chemin défile rapidement jusqu’au tunnel du Malpas. M. Durupt et son équipe nous accueillent à la Maison du Malpas avec toujours autant de bonheur et m’invite à préciser que les cyclistes du Canal sont toujours les bienvenus ici. Il dispose notamment d’un point d’eau et de toilettes propres ouverts toute l’année. Nous repartons avec les gourdes remplies d’eau fraîche ! Le luxe !
L’arrivée à Portiragnes à 18h a été la bienvenue après une journée de 4h40 de pédalage, 7h45 au total en comptant les pauses, et 73km.
Bilan
Au total dont, 214 km parcourus en 3 jours, un parcours d’environ 24h dont 14h22 de pédalage à une moyenne de 15 km/h environ !
Félicitations aux trois filles qui ont pédalé sans rechigner et la plupart du temps dans la bonne humeur alors que leur plus long parcours précédent plafonnait à 30km ! Je suis très fier de mes deux filles que je ne me lasse pas de féliciter, pas trop quand même, il ne faudrait pas que leurs chevilles enflent, c’est pas pratique pour pédaler !
Un grand merci aussi à toutes les structures qui nous ont accueilli la plupart du temps dans d’excellentes conditions. J’espère que tous ceux que je connais et chez qui nous n’avons pu faire halte, souvent par manque de temps et de disponibilité, ne nous en voudront pas trop. Je viendrai à leur rencontre le plus tôt possible.
Vous pouvez aussi lire les récits d'Hélène, Claire et Ambre en cliquant sur leur prénom !
Kayseng Sechao, été 2006
Tout d'abord, j'aimerais vous dire,"ça y est, nous l'avons fait !!", et vous remercier pour votre ouvrage. Sans quoi, nous n'aurions jamais oser tenter l'expérience. Nous qui ne sommes pas du tout des sportifs chevronnés, nous avons un peu peur de la difficulté, mais le désir de connaitre enfin, ce momument et vos conseils nous ont décidé.
Nous avons parcouru le canal en 4 jours, 5 vélos et 1 remorque avec un bébé. De Toulouse, jusqu'au GCU de Vias, début du mois d'aout.Nous avons beaucoup apprécié la beauté des payages et la tranquilité du parcours. Même si, à notre grand étonnement, nous n'étions pas les seuls à faire le voyage!. Du coup, nous devions être bien une 20taine à nous suivre au grès du parcours. C'était très motivant.
Nos petits incidents sont arrivés au 3°jour,les pertes de vis des portes bagages (3 vélos sur 5), un déraillement, et un pneu crevé. Rien de bien méchant, sauf que dans nos cas, nous n'avions pas les outils adéquats. A ce propos, nous avions du mal à trouver ce qu'il nous fallait dans les petits villages et même à Carcasonne.Heureusement,qu'à Olonzac, il y avait un Bricomarché. Et il est vrai que le manque d'info tout le long du parcours est un peu destabilisant. A plusieurs reprise, on se demande où c'est que nous étions et dans quelle village nous nous trouvions ou même dans quel département.Les personnes rencontrées sur le parcours ont toutes été sympas et très serviables.
Nous avions un peu peur de la météo, mais c'est sous un grand ciel bleu et soleil,que nous avons traversé le midi.
Maxime Larochelle,
Canada, été 2006
Bonjour, au début de l'été 2006, moi, d'autres étudiantset un enseignant avons loués des vélos à Toulouse dans le but de se rendre à Sète à Vélo. Nous avons donc suivi le Canal du Midi de son début à sa fin. Nous en avons profités pour visiter de merveilleuses villes Européennes tels que Toulouse, Castelnaudary, Carcassonne, Le Somail, Béziers, Agde, Cap d'Agde, Sète et Montpelliers.Le voyage fut très agréable de plus que la température était merveilleuse pour un voyage à vélo, les degrés de 23 degrés celcius en moyenne et pas une seule goute de pluie. Cepentants, faites attentions aux ortis.
François Bonaventure, août 2006 Partir de chez soi à vélo, et atteindre la mer par ses propres moyens à plus de 200 km de là, voilà qui m'a toujours fasciné... Quand en plus ce trajet s'effectue sur des chemins de halage ombragés bordant un canal tri-centenaire, comment résister à son attrait??? Je revois la photo dans mon livre d'histoire au lycée, qui représentait un couple en tandem partant pour les premiers congés payés en 1936, pour moi c'est un peu çà l'idée...
C'est décidé, cette année pour la troisième fois je vais "(re)faire" le canal à vélo. La première était en 2002 avec un ami, 5 jours pour parcourir Toulouse-Les Onglous ainsi que le canal de la Robine jusqu'à Port-la-Nouvelle. Découverte et admiration devant les nombreux ouvrages qui bordent le canal. Je crois que c'est là que je suis tombé sous le charme du canal.
Aussi dès l'année suivante, toujours à deux, re-belote pour un trajet en 4 jours de Montgiscard à Agde (220 km). Avec cette fois-ci un peu de frustration de faire des étapes si courtes... Le projet d'un parcours plus "tonique" se précisait lentement dans mon esprit...
Juillet 2006 : l'occasion se présente de rallier Montgiscard aux Onglous, seul, en 2 à 3 jours! Cette fois-ci j'utilise un VTT tout suspendu (à priori pas idéal pour les chemins de halage) et donc je dois voyager léger car le porte-bagage se fixe seulement sur la tige de selle et ne supporte que 8 kg. Or donc j'attache la tente et le tapis mousse sous le guidon, et un sac à dos de 30 litres contenant du rechange, quelques provisions, des outils et un sac de couchage est fixé sur le porte-bagage.
Premier jour : départ à 8h30, il fait déjà chaud mais en pédalant à l'ombre c'est très supportable. Premier arrêt à Gardouch pour ravitailler (déjà!) en eau, puis pause crasse-croûte au seuil de Naurouze, avant d'atteindre Castelnaudary un peu avant midi. Achat de sandwich et de pâtisserie au marché, puis repas et repos dans un square. Puis c'est reparti sous la chaleur écrasante; certaines maisons d'éclusier ont été reconverties en bars ou en crêperies, arrêt obligatoire pour se désaltérer et reprendre des forces! Bon, là je commence à sentir la fatigue, pause sieste d'1 heure à Villesèquelande. J'ai dû ronfler suffisament fort pour faire des émules, à mon réveil un autre cycliste est en train de faire la sieste sur le banc voisin... Puis je repars pour Carcassonne puis Marseillette pour finalement m'arrêter 2 km avant Homps, sur les coups de 20h30, dans les méandres du canal, au milieu des vignes et du chant des cigales. 120 km pour la première journée, je n'en reviens (toujours) pas, moi qui ai fait maxi 40 km d'affilée ces derniers mois, dans les côteaux du Lauragais quand même. Bivouac à la belle étoile dans cet endroit superbe, et réveil le lendemain à 8h30; le soleil est déjà haut!
Deuxième jour : petit déjeuner à Homps sur le port, puis je repars sur les chemins. Aujourd'hui, plus de fanfaronnades, je me traîne un peu... je ressens le contre-coup de la folle journée d'hier. Passage au Somail à 11h30, trop tôt (dommage!) pour manger au bar-resto à côté du pont, je ravitaille sur la sympathique péniche-épicerie et en avant. Peu de temps après je m'arrête au "Chat qui pêche", petit resto isolé au bord du canal, pour boire un verre et du coup je me laisse tenter par une assiette de tomates-mozarella (un peu de frais çà fait du bien) avant de continuer sur quelques km pour manger un peu honteusement le sandwich et le taboulé que j'avais acheté au Somail... Après le repas, une petite sieste de 3/4 h et hop! en pleine forme pour la suite.
Arrivée vers 17 h au tunnel du Malpas. Cette fois-ci, je vais en profiter pour aller voir l'oppidum d'Ensérune (çà grimpe pour y arriver!) et vraiment je me régale de visiter chaque site de fouille avec ses rues, ses silos à grains et ses constructions romaines à demi-enfouies. La vue de là-haut est également imprenable à 360° sur les environs. Bref, à 19 h je reprends mon périple pour atteindre Béziers 3/4 h plus tard. Là, 2 solutions: comme je suis encore en état physiquement, je peux continuer jusqu'à Agde et avoir la satisfaction d'avoir parcouru le canal en 2 jours, mais je vais arriver avec la nuit vers 22 h et ce sera un peu galère de trouver où manger et surtout dormir à cette heure-là. Ou bien je m'arrête au prochain camping pour continuer le lendemain jusqu'aux Onglous. Je choisis la deuxième solution et m'arrête à 20h30 au camping de Villeneuve-lès-Béziers: complet! Heureusement il y a toujours une petite place pour un vélo de passage et je peux m'installer à côté d'autres cyclistes quasiment au bord de la piscine du camping (heureusement pas d'animation piscine ce soir-là!). Bilan de la journée: 80 km seulement...
Troisième jour : petit déjeuner au bar du camping, puis en route à 8h30 vers Agde, atteinte vers 10 h. Passage à la gare pour acheter le billet du retour Agde-Castelnaudary, puis je continue mon périple pour la dernière portion Agde-les Onglous que j'appréhende un peu car j'ai déjà testé en 2002 le chemin effondré et manqué de tomber dans l'eau à plusieurs reprises... Mais cette fois-ci, pas de problème car on peut dès le début prendre un chemin juste au-dessus de celui qui est au bord de l'eau. Des passages dans la clotûre de barbelés permettent à des vélos de passer tout en retenant les chevaux que l'on peut croiser à l'occasion. Laissez-les vous approcher, ils aiment bien l'odeur salée de la sueur! Et voilà, j'arrive au phare où je rencontre un autre cycliste qui parcourt le canal par tronçons. Il est midi, je grignote un peu tout en contemplant l'étang, puis retour vers Agde pour prendre le TER dont la clim est bien entendu en panne et qui n'a pas de compartiment pour les vélos. Je "garde" donc la porte des toilettes et dégage mon vélo dès que quelqu'un a un besoin pressant... Comme c'était une petite journée de vélo, je descends à Castelnaudary à 16h30 pour terminer en vélo jusqu'à Pompertuzat que j'atteinds vers 19h30. Fin du périple après une dernière journée de 80 km. Il a fait très chaud mais en buvant beaucoup (j'ai dû consommer 5 litres par jour...) et en s'alimentant correctement, çà passe très bien. D'autre part, je n'ai jamais eu aussi peu mal au postérieur que cette fois-ci, peut-être que finalement un VTT tout suspendu possède cet avantage sur le canal? Au final, trois journées très sympathiques avec un sentiment de liberté et d'aventure...à deux pas de chez soi.
Christophe et Nadine, Juillet 2006
Tout d'abord, Bravo à ce site et au guide.
En retour, voici un petit résumé de notre parcours, que nous voulions sportif dans la journée, mais aussi confortable et gastronomique le soir.
Jour 0: Arrivée en voiture au Camping de Castelnaudary. Cassoulet obligatoire Jour 1: Castelnaudary - Carcassonne (40km) Chambre d'hôtes www.cotecite.com: Sympa, très bien situé et confitures délicieuses Jour 2: Visite de Carcassonne (pas de vélo). A signaler resto Le Cinq Jour 3: Carcassonne - Homps (40km) Chambre d'hôtes www.jardinhomps.com: cher mais splendide, piscine inoubliable après l'effort en pleine chaleur Jour 4: Homps - Poilhes (50km) Chambre d'hôtes sur la péniche Alegria (l.vanbaden.free.fr): Extra, sympa, recommandé.
Jour 5: Poilhes - Agde (40km) Hôtel banal. Très bon resto La Table de Stéphane Jour 6: retour à Castelnaudary par TER SNCF avec les vélos, sans problème.
Bilan:
Entre 40 et 50km par jour, soit 5h de vélo, c'est très bien pour nos organismes de quadras moyennement sportifs. On sent bien dans les jambes le vent d'autan.
Les chemins sont parfois très tape-cul (je ne vois pas d'autre terme): racines et cailloux.
Pas de crevaison à signaler.
Beaucoup de bateaux, peu de cyclistes, pas mal de canards.
Ce Canal est magnifique, le parcourir à vélo est un vrai plaisir... jusqu'à Béziers. De Béziers à Agde, l'intérêt du parcours diminue: de moins en moins de platanes et d'ombre, le chemin se dégrade ainsi que les paysages.
Pour notre première expérience, c'était très bien.
Jean-Claude et Nadine, Jean-Pierre et Marie Thérèse, Bruno et Evelyne (mai 2006)
Jean Claude, originaire de Simiane Collongue (petit village entre Aix en Provence et Marseille) marié à Nadine, je découvre en 2005 par l’intermédiaire d’un ami le charmant petit village de Portiragnes. Après avoir passé quinze jours de congés en juillet 2005 à profiter de la plage et du site merveilleux que présente le canal du midi, je décide d’organiser un séjour à vélo pour parcourir le canal du midi. Après plusieurs discussions, le groupe s’est constitué. Nous sommes trois couples d’un âge moyen de 45 ans. Sur les six personnes, Jean Claude, Nadine, Jean Pierre et Marie Thérèse pratiquent le VTT. Bruno est un spécialiste du vélo avec sacoches par son métier, il est facteur à Marignane et Evelyne qui n’est pas une adepte du vélo pratique le sport régulièrement. Bref, je vois là une bonne équipe de sportifs moyens prêts pour l’aventure. Pour organiser la ballade je m’inspire du livre de Philippe Calas « Le canal du midi à vélo » et des expériences vécues retranscrites sur ce site. Le périple est prévu en quatre jours du 5 au 8 mai 2006.
Départ de Marseille vers Portiragnes plage en voiture, de Portiragnes à Agde en vélo, d’Agde à Carcassonne en train et de Carcassonne à Béziers en vélo. Je ne vous dis pas à l’approche de ces dates le nombre de fois où nous avons consulté le site de Météo France qui, à vous dire franchement, n’était guère optimiste pour cette période.
Premier jour : départ 8h00 de Marseille (250 Kms en voiture) jusqu’à Portiragnes plage (prés de Béziers), puis Portiragnes plage / Agde (15 Kms à vélo) et Agde / Carcassonne (en train).
Nous déchargeons les vélos, certains les équipent de sacoches les autres se contentent de mettre un sac au dos et le top départ est donné. Petite mise en jambe de 15 kilomètres jusqu'à Agde. Prise de photos de l’écluse du Libron et de l’écluse ronde d’Agde, arrivée à la gare d’Agde. Prix du billet
29 euros par couple, départ pour Carcassonne à 15h04. Cela nous laisse 2h30 pour déjeuner dans un parc magnifique longé par l’Hérault et visiter la ville. 15h04 départ en train mais le wagon grillagé « spécial vélos » annoncé par la SNCF est introuvable ! Pas de panique les vélos seront entassés sur la plateforme, entre deux wagons condamnant l’accès aux toilettes (mécontentement des voyageurs). Arrivée à Carcassonne l’hôtel de la Bastide (chambres doubles à 38 euros) est situé à proximité de la gare et du canal du midi et à 15 minutes à pied de la Cité de Carcassonne. Il dispose aussi d’un local vélo. Une heure de détente autorisée et nous partons à l’assaut de la cité. Visite touristique de la cité médiévale et repas pris au restaurant « La Blanquette de Limoux » menu à 14 euros vin et apéro compris que demander de plus pour une fin de journée ensoleillée !
Deuxième jour : départ 9h00 du port de Carcassonne pour Olonzac 41 Kms la halte déjeuner est prévue à Puicheric à environ 29 Kms. Traversée de l’écluse et du pont canal du Fresquel, du pont canal d’Orbiel et de l’écluse de l’Aiguille, arrivée au village de Puichéric vers 12h15, achat du pique-nique quotidien : jambon, tomates, taboulet, un morceau de fromage et du pain. 14h30 départ, encore 12 Kms à parcourir. Sur notre parcours nous découvrons la Retorde et les ouvrages de l’Argendouble. Pause baignade au Lac de Jouares. L’eau est un peu fraîche mais la chaleur aidant nous finissons par nous baigner. Nous arrivons à Olonzac sous l’orage. L’hôtel du Parc n’est qu’à
5 minutes du lac. Les chambres sont à 20 euros, (petit prix mais propreté réduite) l’accueil est sympa. Bon, on ne va pas faire les difficiles pour un soir et vu le prix il ne fallait pas s’attendre à un
3 épis. L’équipe est toujours en forme, pas de courbature, une petite demi heure de repos et nous partons en quête d’un bon resto. Bingo c’est trouvé, la Citadelle très bon repas vin compris pour
14 euros.
Troisième jour : départ 9h00 Olonzac pour Capestang 42 Kms.
Après une nuit pluvieuse nous scrutons le ciel avec une légère crainte. Cette journée est la plus chargée. Olonzac direction Capestang 42 Kms, plus une variante de 15 Kms pour visiter le moulin à huile de l’Oulibo et la base nautique de la Garenne.
Houra le temps se dégage. Départ 9h00 pour 28 Kms en direction d’Argeliers (achat du pique-nique) repas pris sur les bords de la Garenne prés de Mirepeisset. Le paysage est superbe : des vignes à perte de vue. Nous traversons le Minervois passage de l’aqueduc de Repudre, du pont canal de Cesse et de l’épanchoir des Patiasses jusqu’ à la jonction avec le canal de la Robine. Pause déjeuner à la base nautique de la Garenne, visite du moulin à huile. Je vous conte la petite mésaventure d’Evelyne. Lors d’un passage à pied sous un pont j’entends un Plouf, je me retourne, et stupéfait j’aperçois Evelyne dans le canal. Nous l’aidons à sortir et après s’être assuré qu’elle n’était pas blessée, nous explosons de rire. Qu’avait elle bu à midi ? Du Minervois, de la badoit ou un cocktail explosif ? Personne ne s’en souvient, plus de peur que de mal.
Un changement de tenue pour la « miss » s’impose, mise au sec. Le pont de Capestang est en vue, on arrive ! Dur Dur le compteur journalier affiche presque 80 Kms j’observe mon équipe, des traits de fatigue se lisent sur certains visages. Une bonne nuit de repos est indispensable.
Nous descendons à l’hôtel « Le Relais Bleu » chambre à 29 euros, abris pour les vélos, ensemble très correct. Une petite heure de repos et « hop hop hop »visite de la ville. Je ne sais pas pourquoi mais toutes les visites après notre journée de vélo se sont toujours faites à pied, allez savoir ! Ce soir là nous trouvons au centre du village un resto magnifique :
« La Table du Vigneron » menu du terroir avec foie gras, magret de canard, fromage, dessert et vin du domaine Cros-Reboul pour 17 euros.
Quatrième et dernier jour départ 10h00 de Capestang pour Portiragnes plage 32 kms.
Au petit déjeuner la fatigue commence à se lire sur les visages. Heureusement le programme du jour n’est pas trop chargé. Un bon jus d’orange accompagné de quelques anti-inflammatoires pour éliminer les courbatures et, plus de signe de détresse. Ce matin le temps est couvert.
Arrivée au tunnel de Malpas, nous quittons nos vélos et effectuons la traversée du tunnel à pied (passage interdit aux vélos). Nous faisons une petite variante jusqu’au belvédère de Montady , 1 Km de montée un peu raide, pour admirer une magnifique rosasse représentée au sol dans la vallée. Repas de midi à la Guinguette, petit snack face à l’écluse de Fonserannes, un bon panini avec une pression. Nous traversons le pont canal de l’Orb, atteignons la jolie petite ville de Villeneuve les Béziers et finissons notre périple à Portiragnes plage en évitant la pluie de justesse.
Conclusion : notre périple se termine, nous avons parcouru 180 Kms, en évitant la pluie, vu des sites magnifiques et profité du calme. Le groupe est satisfait. Le budget pour ces quatre jours est de 300 euros par couple. Je pense que d’avoir opté pour un pique-nique le midi, l’hôtel avec le petit déjeuner et le resto le soir est une bonne formule. Les années précédentes nous partions à cette période à l’étranger (Tunisie, Grèce, Turquie, Canaries, Crête) mais nous avons autant apprécié de rester en France et de parcourir les chemins de hallage du canal du midi.
Jean-Jacques (septembre 2005)
Originaire de Toulouse et depuis bien des années exilé en Beaujolais, l'idée de parcourir le chemin de halage du canal du Midi me trottait dans la tête depuis longtemps, me permettant ainsi de faire un retour "al païs".
Fort de plus de 3500 kilomètres parcourus sur route avec entre autres l'ascension du col de l'Aubisque, l'idée de longer le canal sur toute sa longueur ne me faisait pas peur.
De plus mon épouse ayant renoncé à m'accompagner en vélo, elle se chargea de l'assistance et de m'attendre à chaque étape, je voyageait donc "léger".
Je choisis de parcourir en moyenne 60 km par jour ce qui devait me permettre de rejoindre la pointe des Onglous en 4 étapes.
C'est vers midi que le 31 août 2005 j'enfourchais ma machine à proximité du pont des Demoiselles, le quartier de mon adolescence dans les années 60.
Horreur ! un vent d'autan de tous les diables s'étant levé dans la nuit, j'eus toutes les peines du monde à ralier Castelnaudary malgré la piste goudronnée sur toute la traversée du département de la Haute-Garonne. Le grand bassin était agité de vagues, on se serait presque cru au bord de la mer.
Nous fîmes étape pour la nuit dans la charmante cité de Mirepoix à une trentaine de kilomètre de là.
Mon but le lendemain était de rejoindre Marseillette. Le vent était tombé, mais des entrées maritimes ont accumulé des nuages menaçants. Par bonheur seules quelques gouttes firent illusions et en passant à Carcassonne, le soleil recommençait à se montrer.
J'atteignais Marseillette non sans être passé par un secteur du chemin de halage barré sur toute sa largeur et à la hauteur de chaque platane par des racines telles les traverses d'une voie ferrée.
L'étape du soir s'effectuant dans la montagne noire voisine à Pradelles Cabardès, se qui nous permis de faire une balade à 1000m d'altitude et de ramener quelques cèpes à l'hôtel.
La troisième étape devait me conduire à Capestang et de finir la traversée du département de l'Aude. Ce qui a marqué cette étape c'est l'apparition de la fatigue, je me rendis compte ainsi que finalement parcourir le canal c'était plus sportif que je ne l'avais imaginé, bien que comme tout un chacun le pense :"c'est tout plat". Laquelle fatigue sans doute, occasionna une chute quelques kilomètres avant l'arrivée, résultat une grosse plaie au genou gauche. De très loin on apperçoit la collégiale, église fortifiée de Capestang. On se trouve dans une section du canal parfaitement plane connue sous le nom de Grand bief (50 km sans aucune écluse). De ce fait le canal suit les courbes de niveau du coteau au flanc duquel il a été creusé décrivant ainsi des méandres faisant que la collégiale qui apparaît si proche est en fait très éloignée. Curiosité à voir le talent de sculpteur de l'éclusier à l'écluse de l'Aiguille. Etape gastronomique à Homps.
Samedi 3 septembre, ultime étape vers l'étang de Thau. A cette occasion on franchi "le col" que l'on trouve sur les bords du canal afin de passer au dessus du tunnel de Malpas. Il est intéressant de gravir la pente menant à l'oppidum d'Ensérune ne serait-ce que pour voir la curiosité constitué par l'étang de Montady. Puis voici les célèbres écluses de Fonsérannes à l'entrée de Béziers 7 sur 9 restent en service, autrefois, les bateaux empruntaient le cours de l'Orb, jusqu'au siècle dernier ou un pont-canal par dessus cette rivière fut édifié. A la sortie de Béziers on trouve sur quelques kilomètres une piste cyclable revêtue. Puis le paysage change, et prend des airs de Camargue on y voit même des chevaux.
Incident sur le canal: à la sortie d'Agde, je manque de chuter par la faute de marins d'eau douce indélicats, qui ont amarré leur bateau de location aux arbres les deux amarres contituant un obstacle en travers du chemin, un a hauteur de mon cou l'autre à 50cm du sol. Petite prise de bec, et bien entendu, c'est moi qui ai tort. Je n'insiste pas. Guère plus loin le chemin disparaît par endroit à cause d'éboulements: un ou deux kilomètre à pied en portant parfois le vélo. Enfin après une ultime traversée de route apparaît au loin le phare des Onglous et au delà à l'horizon le Mont St Clair et Sète. C'est la fin du voyage mon compteur marque 243 km. Heureux de l'avoir fait et désireux de le refaire fort de l'expérience acquise cette fois-ci.
Lucas et son père (août 2005)
Je m'appelle Lucas et j'ai 13ans et demi! Cet été (9,10,et 11août 2005) j'ai fait le périple du Canal du midi dans son intégralité avec mon père ( de Toulouse à Marseillan; jusqu'au phare).C'était un voyage magnifique!!
Il faisait beau et le paysage était somptueux!
1er jour (80km): TOULOUSE/SAINT MARTIN-LALANDE ( je vous conseille de passer la nuit au camping "La Capelle" où le petit déjeuner qu'ils vous proposent vous donnera des forces pour une journée de vélo!!!!
2e jour (105km): ST MARTIN-LALANDE/MIREPEISSET. Un temps magnifique et des paysages somptueux hormis le passage à Carcassonne!!!Aprés 105 km de vélo, on est content de passer une bonne nuit pour enfin attaquer la 3e etape en forme.
3e jour (environ 88km) : MIREPESSET/MARSEILLAN : Une journée de vélo plus qu'agréable, sous le soleil et toujours de magnifiques paysages !!!Un paysage "sauvage" interréssant!!!L'arrivée à Marseillan s'est faite avec joie, comme presque tout le canal d'ailleurs!!Sur le dernier sentier plus que sinueux, je suis tombé dans le canal avec mon vélo suite à un effondrement de la berge.Si vous êtes chargés ou avec des petits, je vous conseille d'arrêter aprés la dernière écluse.En revanche, si vous en avez envie, je vous le conseille car je me suis bien amusé!!!De plus, la fierté d'arriver au bout n'est qu'après ce chemin et pas avant!!
En conclusion, trois jours magnifiques à pédaler avec des conditions meteo optimales!!
Je vous conseille vivement ce périple qui vous restera peut-être quelques jours dans les jambes mais à jamais dans vos mémoires!!!!Allez remuez-vous!!!!
Ce souvenir du canal du 1er au dernier Mètre restera à jamais gravé dans nos mémoires à moi et JEAN-MARC!!
Pierre-Antoine, Fabienne et Jean-Paul Carouge (octobre 2005)
Villeneuve les Beziers-Castelnaudary en 4 jours, avec un enfant de presque 5 ans... un voyage magnifique...
Depart en milieu d'aprés-midi de l'ecluse de Villeneuve les Beziers, deux nuits en camping semi-sauvage (avec l'accord des propriétaires des lieux, propriétés viticoles le long du canal) et deux nuits en chambre d'hôte à recommander: La fargue à Marseillette, Les magazins sur le port de Bram; toutes les deux charmantes, nous permettant même de faire notre cuisine dans un coin de la propriété.
Nous avions 3 VTT dont un de 20 pouces, une remorque hollendaise en alu 2 roues, sur laquelle j'avais fixé le porte vélo de la voiture, pour recevoir le velo du fiston lorsque la fatigue se faisait sentir. Mais il a parcouru à sa demande plus d'un tier du voyage à velo, sans aucun accrochage. Aucune crevaison n'est venue ralentir notre voyage; du plaisir pour en 1ere semaine d'octobre.
En conclusion:
on a aimé: -les chambres d'hôtes super sympa
-les couleurs de la saisons
-le vent dans le dos
-le terrain plat (ns projetons d'autres chemins de halages sur d'autres canaux et même dans d'autres pays)
-se present site qui m'a encourager à faire se voyage et Philippe Calas pour ses conseils
-la remorque qui soulage le dos des sacs et qui evite les déséquillibres
-l'office du tourisme de Castelnaudary à qui j'aurais du faire appel avant le voyage, qui peut vous renseigner sur les sites à voir au abord du canal,
On a moins aimé:-les racines parfois en travers du chemin
-une petite partie du chemin pas entretenu dans l'Héraut
-la traversée de carcassonne par la route
- la remorque 2 roues, qui sur certains tronçons roule sur l'herbe et demande un peu plus d'efforts...
Désormais toute la famille a pris gout au velo; prévoyez des vetements adaptés au velo notament un short ou fuseau sans couture dans l'entre-jambe... et comme je l'avais fait, des bandes anticrevaisons dans tous les pneus.
Bonne route à vous....et lisez-bien ce site et le livre de Philippe Calas: tout y est pour reussir votre voyage.
Pascal Buatier (setembre 2005)
28 et 29 septembre 2005
Depuis longtemps j 'avais envie de parcourir le canal depuis chez moi St JoryJORY ( canal lateral ) jusqu' à la mer ...
Il s 'agissait de choisir le meilleur moment question méteo cad vent arriere et soleil ; ce qui est le plus agréable .
Ayant roulé depuis janvier presque exclusivement en vélo de route , la perspective de rouler en VTT sur un chemin sans voiture me motivait .
Parti à 10h30 de St JORY , je ralliais Trebes vers 16h00 .
les premiers 60 km ne sont pas tres interessants car le chemin est goudronné .A partir de Castelnaudary , le nombre de bateaux augmente ce qui rend le canal encore plus attrayant .Parfois 3 ou 4 bateaux en meme temps dans l' écluse !De plus le decor de montagne et de vignes n 'est pa mmonotone ! Le petit port de TRebes est charmant . Dommage qu 'il y ait trop de circulation traversant la ville ! L hotel ANDALOUSIE est situe loin du canal ; l 'avantage est le prix : 40 euros en demi-pension .Bon accueil et bonne bouffe . La deco serait a revoir ...
Le lendemain poursuite de ma route jusqu à l' embranchement du canal de la robine . Le chemin de halage est plus sauvage , du vrai VTT ! par contre les Grosses racines sont un obstacle pénible pour un vtt sans fourche .
Le passage sur le pont de chemin de fer , pour passer sur le canal de la robine est super ! Le chemin le long de ce canal est large est facile
jusqu a Narbonne . Pour joinre la mer ,mon but final , je continue de longer le canal et par hasard je decouvre la piste cyclabe qui mene a Gruissan ou Port la nouvelle . J' opte pour Gruissan ; le vent fort me pousse rapidement au port de cet adorable village . Le retour a Narbonne sera bcp plus dur ...
J' aurais parcouru au total 245 km sans difficultes mais avec grand satisfaction d 'avoir accompli un de mes reves sportifs ...
Didier, août 2005
J'ai effectue le trajet toulouse sete debut aout 2005 depart Pont de l'embouchure-Sete 260 km en 2.5 jours , un peut juste pour flanner. je confirme certains temoignages un velo solide et bien suspendu est nécessaire.
Exellent acceuil des commercants sur le trajet le velo est encore apprecie.
petit hic a Agde dommage de prendre la route etant habitue au calme du bord du canal.juste un petits souci roue voile reparee Gracieusement par un Gentil Monsieur reparateur Cycles a lezignan corbieres.
Claire Saddy (mai 2005)
Je suis partie seule, le long du canal du Midi, la dernière semaine du mois de Mai 2005. Seule pour échapper à une vie familiale et professionnelle bien (trop) remplie. J'habite Lyon, et j'ai 35 ans.
Expérience inoubliable, j'ai été saisie par la magie du Canal, la cohérence de son architecture, la contemplation et le calme qu’il provoque.
Avant mon départ, plusieurs de mes amis étaient sceptiques quant à mon aventure seule : soit j’allais me faire agressée, soit j’allais m’ennuyer (ça dépendait des versions et surtout des propres peurs que mes amis projetaient sur moi). Mais j’étais sûre de moi et j’ai bien fait car j’ai été au contraire très bien accueillie par les "locaux" et quant à s’ennuyer, impossible, tant il y a à faire et à voir (si on veut !) le long du Canal.
Mon aventure a durée 6 jours, j’ai pris mon temps et cela m’a permis de faire quelques beaux détours , comme le joli petit village de Minerve.
L’avantage quand on voyage seule, c’est qu’on est obligée d’aller au devant des autres, gage de belles rencontres. La plus belle fût pour moi celle de Martine De Roulhac qui tient la chambre d’hôte « La Fargue » à Marseillette. Un personnage ! Drôle, avec un caractère, disons… affirmé ! Je me suis sentie comme à la maison, ou mieux en famille, reçue sans chichis et avec beaucoup d’amitié. Et puis sa maison, une vieille bâtisse pleine de charme est un petit bonheur en soi.
Mention spéciale à Martine.
Autre merveilleux souvenir : la péniche « Kapadokia », table et chambre d’Hôte tenue par un couple, à l’Ecluse Méditerranée. Notre discussion du soir a beaucoup porté sur le Canal (lui est éclusier) et sur nos passions communes… là aussi un accueil formidable. Et la péniche est douce, confortable, rénovée avec goût depuis 6 ans par ses propriétaires. A ne pas rater, même si ma bourse ne me permettait ce type de dépense (70 euros la nuit) qu’avec parcimonie.
Chaque matin, je reprenais fébrilement mon VTT tant mon impatience de côtoyer à nouveau la Canal était grande. Bonheur d’être enfin seule (peu de monde tout le long de ma promenade), de respirer un air frais légèrement humide, de profiter du silence. Le chemin de halage est agréable, le plus pénible étant les racines d’arbres qui secouent un peu ! J’avais un VTT modèle simplex, sans amortisseurs, ce que finalement je regrette un peu. Je parcourais entre 40 et 60 kms par jour, donc aucune difficulté physique. Je roulais en général le matin, ce qui me permettait l’après midi de visiter, buller ou écrire… le rêve non ?
Pour ma part, j’avais pris le partie de réserver mes nuits en chambre d’hôtes ou hôtel avant mon départ, je n’aime pas perdre du temps à chercher, je préfère profiter de tout le temps libre qui m’est donné en vacances. J’avais minutieusement étudié tous les guides et sites web avant de partir et je n’ai pas eu de mauvaise surprise. Le guide « Le canal du midi à vélo » m’a beaucoup aidé. Il est bien documenté.
Dans les hébergements qui m’ont plu, je recommande également « Les volets bleus », chambre et table d’Hôtes à Sallèles d’Aude, avec là aussi un accueil adorable et de belles chambres anciennes, ainsi qu’à Azille la chambre d’hôte des Tennenbaum (avec piscine hummm !).
Le long du canal j’ai rencontré des amoureux de Pierre-Paul Riquet avec qui j’ai pu discuter de ce « grand bonhomme » et de son œuvre. Je partage depuis leur admiration.
Effectuer ce parcours de 240 kms, presque uniquement sur des chemins de terre est un privilège immense en France, où presque tout est recouvert d’asphalte. Ce qui m’ a plu c’est ce côté sauvage, préservé, à la fois lointain mais forcément proche de la civilisation de par les villes et villages traversés. Je m’attendais à voir beaucoup de touristes le long du Canal, ce ne fût pas le cas. La plupart des Pénichettes abritaient des navigateurs étrangers : diable, j’ai comme l’impression que les français n’ont pas pris conscience du chef d’œuvre qu’est ce canal. Tant pis pour eux et tant mieux pour nous, gardons ce secret.
Il paraît que les écluses vont être automatisées. Quel gâchis ! les éclusiers participent pour beaucoup à la magie de ce canal, ils permettent de remonter le temps, de donner vie et chaleur à leurs maisons en pierre de taille et par la même à l’aventure VTTiste. Durant mon périple, un éclusier a regonflé mes pneus, plus loin j’ai admiré les sculptures délirantes et ludiques d’un deuxième, je me suis souvent arrêtée pour regarder les péniches monter ou descendre le cours de l’eau et discuter avec l’éclusier qui règle la manœuvre.
Voilà, pour résumer, mes 6 jours de vélo. Pas de galère, ou si peu (penser à emporter du fil de fer, ça peut avantageusement remplacer une vis !) et parmi les plus belles vacances de ma vie. Moi qui ai voyagé dans le monde entier, pas besoin d’aller bien loin pour être dépayser, faire de belles rencontres (les français sont sympas et accueillants dans ce coin !!) et vivre une aventure unique.
Il est magique ce canal ! (mais ne le répétez pas trop !)
Christian Champagnat et Taloche (été 2005)
Bonjour woah wooha je me nome Taloche j'ai trois ans :Cela fait un an que l'on m'a adopté ,je me demande ce qu’ »il » peuvent bien préparer.
Voilà un moi que mon maître bricole un truck bizarre et aujourd'hui il la installé sur une petite remorque au-dessus d'un équipement de camping wohaooo! Il faut que je m'installe dans cette cabane ç'a à l'air confortable je me couche sur un lit en mousse ou la ça bouge ; vite debout pour rétablir un bon équilibre et je passe la tête par la petite ouverture ouf! J’ai u peur enfin je peux voir ou je vais. Que ce passe t'il la remorque est attachée derrière le vélo de "papa"
wohaoo ça redémarre "maman suit en vélo" et nous voilà parti sur le chemin qui longe le canal d'arrosage nous croisons les copains et les copines et j'entends "maman" leur expliquer que nous faisons un essai car la semaine prochaine nous longerons le canal du midi.
Samedi 03 driiiing hé! téfou il est 04 h am hé oui !"papa" a tout préparé hier soir et la remorque est prête dans l'entée ; mais il faut être une heure avant le départ du train sur le quai d'Elne qui sera rejoint à vélo-remorque plus vélo
06 Am top départ vélo "papa", remorque, toutou taloche moi mème au-dessus sous la bâche d'été puis "maman" ferme la route il fait encor nuit et j'ai un peut la trouille enfin faudra bien que j'm'abitu ; tiens déjà Elne gare : On remballe tout sur le quai démontage des roues rabattues sur la tente et le couchage ma cabane est pliée et attachée voila tout est prêt pour embarquer on attends on attend le train ha woha je m'impatiente aussi ai-je droit a un caché qui vas me calmer pour le voyage. 07 h am Chris met le sac à dos, l'autre sac a dos main gauche et la remorque pliée valise main droite houwah ça à l'air lourd et peut pratique enfin le train est la. A 07 h 14 am nous embarquons dans la dernière voiture : vélo chris, vélo Monique, remorque, un sac a dos, deux sac à dos, trois sacs à dos, Monique, Chris, taloche ouf! Le train part direction Narbonne le contrôleur sympa a attendu que tout soit embarqué il nous dit qu'il a 3 minutes à rattraper car une passagère n'était pas sur le bon quai a la station précédente. Environ 50 minutes de voyage sans problème et voila Narbonne terminus on débarque tout calmement.
Chris revient des renseignements il est colère ; il faut tout transporter par les escaliers souterrains ; bonjour l'angoisse pour les bagages en attente de transfert et la galère pour porter la remorque qui pèse 30 kg dans les escaliers...
Cliquez ici pour lire la suite de l'aventure de Taloche sur le Canal du Midi!
Philippe Comble (été 2005)
Nous sommes partis de toulouse apres 1 nuit a hotel ibis juste en face de la gare de matabiau et du canal du midi: 1ére journée de 69 km jusque castelnaudary assez facile essentiellement goudronnée.Arret a l'hotel du canal tres agreable et sympathique.2éme journéé:castelnaudary -trebes chemin en terre mais tres roulant 65 km .Arret à la gentilhommiere à 3 km du canal confortable et bon repas pour reprendre des forces.3éme journée : trebes -mirepesset à 2 km du Somail 60 km chemin en terre sans grosses difficultes Arret chambre d 'hotes "passage à gué" 3épis repas le soir au restaurant "Le Bec Fin" à 200metres tres bon accueil et bonne cuisine et bon vin.4éme journée arrivée à beziers 55 km chemin plus fatigant recupere la voiture au parking gardé Vinci tarif: 19 euros pour 5 jours.on était 4 avec VTT en excellent état 1 seule crevaison.On garde un tres bon souvenir de cette "aventure".Si vous désirez d'autres renseignements vous pouvez me contacter à philippe.comble@wanadoo.fr
André Bosc (été 2005)
Boum !!! Nous revoilà le club des quatre Michèle, Simone, André le noyau dur de notre groupe, deux nouvelles Elizabeth et Catherine.
Après notre périple sur le canal du midi en 2001( voir André Bosc et ses amis), notre périple sur le canal latéral à la Garonne en 2002 pour poursuivre la vision de Pierre Paul Riquet, nous voilà de retour ! Après mille et une aventures. Cette foie-ci en sens inverse, les Onglous Toulouse. Elizabeth pensant que les vents dominants viennent de la mer (vent d’autan) bien connu des Toulousains, le vent qui rend fou. Erreur nous avons eu un vent contraire ( Nord-Ouest) de 50km/h avec des rafales a 70km/h pendant tout le périple.
Devant la publicité de la SNCF (train+vélo) nous avons choisi ce moyen de transport, pour nous rendre à Béziers, un véritable parcours du combattant.
La gare de Toulouse Matabiau ne dispose pas de plans inclinés il faut donc descendre les escaliers avec les vélos et les sacoches lourdement chargées.
A l’arrivée du train 12h, heure prévue pour son départ ( trois wagons seulement). Aucun wagon à bagages, pour nos vélos, (comme assuré lors de l’achat de nos billets). Grosse cohue des nombreux passagers.
L’agent SNCF nous dit « débrouillez-vous de trouver un wagon sans toilettes » pour loger vos vélos; il n’y en a pas !
Nous avons dû embarquer nos VTT dans le dernier wagon devant les toilettes au grand mécontentement des autres voyageurs.
Deux heures debout a maintenir ouverte la porte entre plate-forme et le couloir qui s’obstinent à se fermer sur nos VTT.
Je ne vous parlerais pas de la descente a Béziers ou entre les voyageurs montants et nous voulant descendre nous avons faillis nous retrouver à Montpellier.
Bravo la SNCF pouvons nous encore parler de ferroutage ?
Je vous recommande l’hôtel « Las Cigalas » a villeuneuve les Béziers que nous connaissons pour l’avoir utilisé à notre premier séjour. La direction a changée c’est une famille de Belge des gens gentils aimant le bon vin du cru.
Le parcours, je vous incite, comme nous à le faire dans les deux sens, la vision est totalement différente.
Si dans l’ensemble les chemins de halages sont plus praticables, le tronçon entre Agde et les Onglous s’est particulièrement dégradé il faudrait faire une action auprès des décideurs pour leurs faire comprendre qu’il y a une vraie mine d’or touristique.
Un mauvais point pour Carcassonne, la traversais en suivant le canal est possible mais dans de très mauvaises conditions.
A Castelnaudary je vous recommande l’hôtel Le Clos Fleuri un prix très compétitif en demi-pension, le Directeur vient en personne vous accueillir.
N’oubliez pas de vous munir de l’ouvrage de Philippe Calas, ou vous trouverez de nombreux conseils pour votre périple. De nombreux ouvrages sur l’œuvre de Paul Riquet vous permettront de comprendre l’homme.
Les quatre qui sont cinq
Steven Smith (été 2005)
Nous avons fait cette très agréable randonnée de Toulouse à Marseillan en six jours au mois d'août, ce qui convient bien à des cyclistes paresseux. Nous avons trouvé le guide proposé sur ce site très utile. Nous recommandons vivement les chambres d'hôte "Le Neptune" tenues par un couple belge très gentil au Somail. Nous vous prévenons, par contre, que l'hôtel Andalousie à Trèbes, malgré sa climatisation, est mal entretenu et assez loin du canal.
Faites très attention entre Agde et Marseillan, car le chemin de halage disparaît presque et peut être considéré comme dangereux. Nous l'avons quitté (avec difficulté) pour rejoindre un chemin qui traverse un champ. On regagne le chemin de halage plus tard.
Ceux qui ont suivi le canal de Nantes à Brest à vélo seront déçus par la qualité des chemins de halage (surtout le nombre de racines et la largeur du chemin à certains endroits). La proximité de l'autoroute entre Toulouse et Castelnaudary n'est pas un atout, non plus. Mais on peut se fier davantage au climat dans le sud de la France et on est bien protégé du soleil par les arbres qui longent le canal.
Francis Coudray (été 2005)
Nous avons parcouru le canal du midi à vélo en commençant par toulouse et en finissant par agde entre le 18 et le 22 juillet 2005. Cinq cyclistes ( 3 femmes et deux hommes).
Nous sommes enchantés par ce voyage, par les splendides paysages et par la gentilles et la qualité d'accueil tout au long de notre parcours
Nous le conseillons à toutes les personnes qui sont avides de découverve et un peu sportifs
Francis Coudray
Céline Viala (été 2005)
Bonjour,
J'ai effectué le parcours Carcassonne - Agde en VTT la semaine du 15 Aout 2005. Le distance est de 138 Km, on l'a parcourue en 2 jours. Soit 66 km le jour 1 avec nuit étape au camping de Mirepeisset, et 72 Km le jour 2.
Je pense que 3 jours aurait été la durée idéale pour parcourir ce trajet. nous sommes jeunes et plutôt sportifs mais c'était quand même assez éprouvant. Les 2 jours suivants passés à bronzer sur la plage on été bien appréciables!
Vous pouvez me contacter par e-mail pour tout renseignement sur cette expérience très sympa (celine.viala@gmail.com)
Xxitoune Olive (octobre 2004)
Voici notre expérience du canal du midi à vélo. Objectif : Rallier Marseillan en partant de Toulouse. Avant de partir, nous avions consulter le site web et emporté avec nous le guide "Le canal du Midi en vélo".
Les préparatifs :
Les principaux préparatifs consistaient à se procurer des portes-bagages et sacoches, et de les fixer sur les vélos. Malgré ce qu'on pu nous raconter les vendeurs, ce ne fut pas une mince affaire (vis trop grosse ou trop petite, pas de vis défaillant,...). Enfin bon après un peu de bricolage, on y est arrivé. Le jour du départ est arrivé : Samedi 23 Octobre 2004.
1ère étape - Samedi : mise en jambe - Toulouse (Pont des Demoiselles) - Port Lauragais (PK 50)
Dès le départ, les petits ennuis commencent. On avait effectivement vérifié les freins, fixé les porte-bagages et les sacoches, mais on avait pas encore testé les vélos tout équipés. Au premier coup de pédale, on s'est rendu-compte qu'on ne pouvait pas pédaler : les chaussures touchaient les sacoches. Nouvelle séance de bricolage, on a essayé de reculer les sacoches, supprimé les cales-pieds des pédales. On a pu repartir avec en vu le parcours dit "Equilibré" en 4 jours d'après le guide avec 60 km par jour. Il faisait très beau, mais un vent violent de face nous a ralentit.
Face au vent, c'est pas marrant !
En cours de chemin, on s'est rendu compte que les pneus du vélo d'Olive étaient sous gonflés à cause du poids supplémentaire des sacoches. Le gonflage ne s'est pas avéré être une formalité : l'embout de la pompe ne correspondait pas. Après avoir malencontreusement dégonflé encore plus un des pneus, on était dans l'impossibilité de continuer notre route. Heureusement le passage fréquent de cyclistes, nous permit de poursuivre notre escapade. Avec tout çà, on n'a pas réussi à rallier Castelnaudary avant la nuit. On a du planter la tente au bord du canal à Port lauragais (50 km c'était pas mal quand même, surtout qu'Olive était épuisé).
2ème étape - Dimanche : cassoulet - Port Lauragais - Castelnaudary (PK 65)
Le lendemain après une bonne nuit de repos (on a fait le tour du cadran) bercée pas le bruit du vent dans les platanes, on repart motivés toujours face au vent qui avait redoublé. On s'est fait rattrapé par un joggeur qu'on avait doublé "difficilement" 10 minutes avant(la honte). Vu les difficultés d'Olive, on échange nos vélos car celui de Xzitoune avançait plus facilement. Enfin bref, vous l'aurez compris, on arrive à Castelnaudary épuisé au bout de 15km de lutte incessante contre le vent. Après le casse-croûte, on décide de jeter l'éponge pour la journée et de trouver un hôtel pour passer la nuit. Olive qui fait tout pour se faire remarquer, tente une acrobatie. En descendant les vélos au sous-sol de l'hôtel, Olive se laisse emporter par le poids du vélo dans les escalier et atterri miraculeusement dans un fauteuil : des piles de chaises en plastiques remisées là. Pas de mal. Après une bonne douche et un petit somme, on a flâné dans la ville, qui soit dit en passant a très bien aménagé les rives du canal et le grand bassin. La journée s'est achevée par l'inévitable et excellent cassoulet de Castelnaudary. Malgré une petite marche dans les rues pour aider à digérer, la nuit fut marquée par les gaz de fermentation de cassoulet.
Cassoulet au dîner, chambre parfumée !
3ème étape - Lundi : course contre les nuages - Castelnaudary - Carcassonne (PK 105)
Après avoir fait les courses au marché et acheté un pompe à vélo (avec un embout adapté), on est reparti. Les prévisions météo de M6 n'étaient pas très rassurantes : ORAGE !!! La météo locale était plus optimiste : risque de pluie en fin de journée. Dans tous les cas, il ne fallait pas trainer. Notre seul leitmotiv de la journée : fuir les nuages. Au bout de 100m, Xzitoune perd son porte-bagage : une vis à sauter. Heureusement, on a récupéré une vis inutile et qui a fait l’affaire. On repart. On y était presque. A peine arrivé à Carcassonne, les averses, puis le déluge ont commencé. On a parcouru 4 kms de plus, afin de trouvé un endroit loin de la route et protégé de la pluie. On trouva un endroit miraculeusement sec, sous les cyprès, près d'une écluse. On en profita d'appeler Sandra et Bodega, afin de connaître les prévisions météo du lendemain. Nuageux d'après la source internet de Sandra.
Quand M6 te dit qu'il va faire orage prend ton vélo ... (la rime est plus loin)
4ème étape - Mardi : La pluie a vaincu - Carcassonne – Puichéric (PK 135)
La matinée fut longue. Il pleuvait des cordes. On a été obligé de rester sous la tente jusqu'à 11h : heure de l'accalmie.
... quand ta soeur te dit qu'il va faire nuageux, reste bien au chaud.
Une fois levé, on décidait de retourner à Carcassonne chercher du pain ( 4 kms à refaire en sens inverse, çà ne nous fait plus rien). Une fois sur place, on chercha s'il n'y avait pas de garage à vélo, à la gare. Histoire de pouvoir flâner tranquillement dans la cité. Mais il n'y avait rien. On en profita de grailler dans un petit resto, avant de repartir. Une fois sorti du resto, vers 15 h, il était inutile d'essayer d'acheter du pain. On refit nos 4 kms ... le paysage n'avait pas encore changé. Avec notre allure de sportif du dimanche, on parvint à Puichéric. Alors qu’on commençait à chercher un endroit pour planter la tente, notre regard fut attiré par une barrique, située au bord de la route et soutenant 3 bouteilles de bon vin. Après une sympathique dégustation, nous faisions nos emplettes. 2 rouges (Médaille d'Or) et un p'tit blanc seulement : nos sacoches nous limitant. Quelques kms plus loin, on trouva un lieu de camping bien isolé.
5ème étape - Mercredi : Puichéric – Argeliers (PK 175)
Une bonne journée s'annonçait. Il fallait qu'on enchaîne les kms, pour rester dans la course. Comme d’habitude les ennuis mécaniques nous ont rattrapés. Une autre vis du porte bagage du vélo à Olive, conduit par Xzitoune, faisait des siennes. A force de la revisser tous les jours, le pas de vis était foutu. Heureusement, on était au départ du canal de la Robine, et Olive a pu trouver un plaisancier qui nous a prêté une pince pour resserrer la vis. D'après notre guide, il y avait une portion entre Argeliers et Capestan (15 kms) où il n'y avait pas de point de ravitaillement. Il ne fallait pas se rater. Au vue de nos performances, on s'arrêta à Argeliers. Bien que pas indiqué, il y a des chambres d'hôtes bien sympathiques, mais pas vraiment de resto. Heureusement, que la camionnette d'un pizzaiolo passait par là ce jour-là. L'une de belles surprise, c'est le bar du village. De l'extérieur, il ressemblait à un bar-PMU banal A l'intérieur, il était complètement réaménagé par sa nouvelle propriétaire, avec une cheminée, allumée. Avec un écran plat qui ferait palir "la Rotonde" et avec plus de jeunes que de poivrots.
6ème étape - Jeudi : Argeliers - Villeneuve/Béziers (PK 215)
Alors là, c'est décidé, on allait arriver jusqu'à Béziers On a bien avancé pour arriver en haut de la série de 7 écluses ( 30 mètres de dénivelé) qui offre une vue imprenable sur la ville de Béziers. C'est vrai que c'est impressionnant de voir manœuvrer les péniches et les éclusiers. Après un réapprovisionnement en eau laborieux (monter/descendre plusieurs fois les 30 mètres, pour se retrouver devant un robinet à sec), nous traversions la ville. Dans les alentours de Villeneuve/Béziers, nous décidions de trouver un emplacement pour le campement. Cela ne fut pas aussi facile que les autres fois. Le bord du canal n'était pas très exploitable, le bruit de la nationale, le concerto de moto-cross et de scooters. Tiens donc ? Nous croyons que c'était interdit aux véhicules à moteurs. Nous sommes donc sortis de la piste cyclable pour aller au milieu de champs. Malheureusement, les moustiques étaient présents en chaque lieu (vignes, champ de pruniers). Nous poursuivions notre chemin le long de la piste cyclable, et nous nous résumions à planter la tente au bord du canal (comme à Carcasonne). Mais les moustiques ont fini par nous rejoindre avec plus de virulence. Bien qu'il ne fit pas très froid, on fut obligés de se protéger avec nos capuches. Au menu : jeudi c’est ravioli, au moustique. Heureusement, il nous restait une bouteille de rouge à déguster. Olive a bien du en perdre quelques verres dans sa bataille contre les moustiques. Cette nuit-là était le lieu d'un concerto entre les grenouilles et les canards. Ainsi que d'un coq, qui chantait à 3 heures du matin. Trouvez l'erreur. Au vue du vacarme, XZitoun s'est senti obligé d'intervenir de façon expéditive.
Il jetta sur l'assemblée de canards, la bouteille de vin de Puichéric, que l'on avait terminée la veille. Ce sera la seule ordure ménagère que l'on aura jetté dans la nature, contrairement aux autres qui ont fini dans une poubelle (conscience écologique). Il faut dire que la nature l'avait bien cherché cette nuit-là. Ca a eu l'effet escompté : la ménagerie s'est calmé. Je rassure les protecteurs des animaux, il n'y a eu aucun blessé chez les canards. La pleine lune aidant, les canards à éviter ce projectile.
Quand chante les grenouilles, les canards nous cassent les couilles.
7ème étape Vendredi : Villeneuve/ Béziers – Marseillan (PK 240)
On approchait de la fin, l'arrivée était proche. Juste une petite halte à Agde, pour voir les horaires des trains. Ainsi on poursuivait notre route, de façon pénible : le chemin était de plus en plus impraticable. Sur les derniers kms, il fallu poser pied à terre à cause du chemin englouti sous les eaux. Hé oui le canal a rongé la rive Ces conditions fut à l'origine d'un accident : Olive a glissé et s'est retrouvé dans le canal enfoncé jusqu'à la taille, le vélo encore sur le chemin, mais étant en train de glisser à son tour. XZitoun arriva à le retenir avant qui tombe complètement à l'eau (Le vélo, pas Olive). Il eut une sacoche trempée et un portable cassé bien qu'il ait été très peu mouillé. Quelle merde.
- Chef! Chef! J'ai glissé.
- Ben! Change ton portable.
Après cette nouvelle acrobatie, nous arrivions enfin à la pointe des Onglous, lieu où termine le canal. Coin sympathique mais un peu venté. Un vent qui nous donna beaucoup de difficultés, pour repartir. Il fallait que l'on revienne sur nos pas pour prendre notre train. Vu l'horaire, nous n'avions pas le temps de manger un plateau de fruits de mers à Marseillan. Cette fois-ci on repartait par la route : moins dangereux, mais pas plus facile (pentes oblige) Une fois arrivé, à la gare, ces blaireaux de la SNCF nous apprennent qu'il n'y a plus de train acceptant les vélos avant demain matin. Il nous restait plus qu'à se prendre une chambre et d'attendre le lendemain. On avait tout le temps de se faire un plateau de fruits de mer :))) L'impression que l'on gardera d'Agde : le centre-ville est joli, mais mort. Personne dans les bars et les restos. Le seul endroit où on a pu trouvé un peu d'animation : le Bar/Hotel/Resto où l'on a pris la chambre. D'ailleurs, on a fait la fermeture. On a fini avec pas mal de Mojito dans le cornet et note salée.
8ème étape Samedi : Adge - Toulouse
Enfin le retour, après une bonne semaine de dépaysement. J'en profite pour dire que la SNCF, ce sont des blaireaux. Ca sert à rien de nous casser les couilles pour nos vélos, le vendredi, si c'est pour nous faire prendre des trains qui n'acceptent pas les vélos le samedi. Ca y est, c'est fini. Vous l’aurez compris, on a mis 7 jours au lieu de 4.
Remerciements : Aux cyclistes, qui nous ont dépanné, aux tendeurs, qui nous ont pas lâché, au réchaud, qui a tenu jusqu'au bout, aux pinces, qui ont pris leur rôle de tournevis bien au sérieux, aux éclusiers, qui nous ont accompagné tout au long du périple et enfin au guide.
Carton Rouge aux vis, trop petites avec leurs pas foireux, aux sacoches, qui ont pris un malin plaisir à se prendre dans nos pieds.
Conseils : Si vous utilisez le guide, multipliez les temps par 2 (40km en 2h, c’est balaise). Si vous êtes face au vent, multipliez les temps par 2. Si vous flâner, multipliez les temps par 2.
Marc Bernard (octobre 2004)
Une remarque enfin sur l'état des chemins de halage parfois assez dégradés (heureusement sur de petits secteurs peu nombreux et bien repérés sur mon livre), voir dangereux. Les Voies Navigables de France, gestionnaires de l'ouvrage, tolèrent la fréquentation cycliste sur ses chemins. Mais ceux-ci restent des chemins privés, appartenant à l'état, sur lesquels on accepte le passage des VTT. Difficle dans ce cas d'exiger quoi que ce soit concernant l'entetien des chemins de halage...
Nous avons parcouru ( deux personnes adultes), en totale autonomie, le Canal du midi, du 24 au 28 octobre 2004, de Agde jusqu'à Toulouse. Bien sur, ce fut une merveilleuse randonnée dans un décor grandiose,et bien que ni la saison ni le temps ne s'y prétassent, nous avons croisé d'autres cyclistes au long cours dont une équipe plus ambitieuse que nous puisqu'ils faisaient Toulouse - Beaucaire.
Nous avions fort bien préparé cette randonnée à l'aide du guide de Philippe Calas ( très complet, indispensable ) mais aussi du guide édité par l'association VELO de Toulouse. Grace à cela, nous n'avons eu à déplorer aucun incident, ni de changement de rive, ni de surprise de chemin en mauvais état, une seule crevaison à signaler.
Nos étapes: 1- Agde - Capestang . Logement au " relais bleu" et excellent, mais vraiment excellent repas à " la Galinière " pour un prix fort honnete.
2- Capestang - Puichéric. Quel dommage qu'au niveau du canal de jonction, on ait construit un ensemble industriel bruyant et malhodorant, gachant un magnifique paysage que je croyais protégé. Logement en chambre d'hotes.
3- Puichéric- Carcassonne. Il avait plu toute la nuit. Après Puichéric,chemin glissant, boueux, voire dangereux par endroits, vent contraire, pluie par moments... mais environnement toujours aussi beau. Logement à l'hotel Astoria où, bien sur, l'accueil est excellent.
4- Carcassone - Port Lauragais. Chemin toujours boueux jusqu'à Bram, mais cassoulet revigorateur à 13h à Castelnaudary.
5- Port Lauragais - Toulouse. Piste cyclable goudronnée, certes facile et reposante mais sans intéret.
Malgré les difficultés rencontrées à cause du temps, je ne plaiderais pas pour que l'on arrangeat le chemin, laissons le dans l'état où il se trouve, c'est une partie du plaisir de cette royale promenade.
Patrick Moers (juillet 2004)
Depuis de nombreuses années, dans des reportages ou documentaires, je voyais des images du canal du midi, et j'étais curieux d'en savoir plus. Votre site m'a convaincu qu'il y avait là un lieu étonnant à découvrir, et le livre "le canal du midi en vélo" nous a bien aidé à préparer le voyage.
Sans être des acharnés de performances, mon épouse et moi adorons les randonnées en vélo le long des cours d'eau: c'est facile, on roule en dehors de la circulation automobile, il n'y a pas (trop) de dénivelations, et les paysages sont souvent sublimes. Pour ceux qui aiment ça, je recommande d'ailleurs le parcours belge de la Meuse, il y a des endroits extraordinaires et c'est super facile. Mais bon c'est plus au nord que le canal du midi, et le climat n'est pas tout à fait le même.
Juillet 2004, nous avons 2 jours programmés pour faire une partie du canal du midi. Lecture approfondie du livre, nous décidons de faire le trajet Carcassone-Béziers décrit comme le plus intéressant. Quelle merveilleuse découverte que ces chemins sous les frondaisons de platanes, c'est extraordinaire. La musique des cigales nous a accompagnés pendant 2 jours. Nous avons été heureusement surpris du calme tout au long du parcours, nous craignions de trouver des masses de touristes, au contraire c'est à peine si nous avons rencontrés une trentaine de bateaux et à peine plus de piétons ou autres cyclistes. Quel calme!
L'arrivée à Béziers est un triste retour à la réalité des choses, les écluses de Fonséranne sont trop touristiques pour nous qui adorons le calme de la nature. C'est d'ailleurs ce qui nous a décidé à reprendre directement le train vers Carcassone et notre hôtel plutôt que de visiter la ville, nous étions fourbus et avides de prendre une bonne douche.
Pour l'anecdote, nous avons fait l'étape du 2ème jour en parrallèle avec le Tour de France dont c'était l'étape Carcassone-Nîmes. Plus modestement, nous partions du Somail jusqu'à Béziers, mais nos routes respectives ont sinué côte à côte pendant plusieurs kilomètres. Bon Dieu, que ces gens sont bruyants avec leur caravane publicitaire, leurs klaxons et leurs hélicos qui nous ont survolés alors que nous faisions sagement la sieste dans un champ fraichement moissoné!
Notre bonne étoile nous a suivi tout au long du chemin: aucune crevaison, aucun incident technique, pas de bobos, un gîte avec piscine au Somail, pas trop de vent, bref une rencontre inoubliable. Nous avions même "pris" le risque de rouler sans la fameuse autorisation des VNF, et jamais personne ne nous a demandé de la produire: est-ce vraiment nécessaire? Quelle est la sanction pour ceux qui transgressent la règle? (ndlr : non, ce n'est pas indispensable, et je 'nai pas entendu dire que quelqu'un ait déjà été sanctionné à ce jour...)
Nous étions tellement émerveillés que nous avons prolongé le séjour pour découvrir d'autres lieux un peu trop éloignés pour y aller en vélo. Bref il est clair que nous retournerons dans la région pour nous imprégner encore de ces merveilleuses ambiances du midi, tellement extraordinaires pour des gens du nord. A une prochaine fois peut-être?
Widdy Porino (septembre 2004)
Je suis étudiant à Toulouse. J'ai le profil du vttiste moyen.
Date : vendredi 17 septembre 2004.
Objectif : Toulouse à Carcassonne, puis retour à Toulouse le même jour. Le tout à velo en solitaire.
J'ai pris des informations la veille sur le site canalmidi.com. J'ai pu évaluer les distances et le temps qui me seraient nécessaires. Dans mes évaluations, je n'avais pas prévu que ma curiosité m'aurait entrainé en dehors du canal, pour visiter quelques villages,et qu'avec certaines personnes accueillantes, je me serais arrêté pour discuter.
Mon équipement, un vtt, le bas de gamme, de chez decathlon "vitamin'r" équipé de pneux mixtes qui selon moi ont suffit pour le parcours. Un chemin goudroné j'usqu'à avignonet lauragais, puis des chemains de terres avec des pierres et des racines j'usqu'à carcassonne.
Départ à 7h du matin du centre ville de Toulouse pour rejoindre le canal aux environs de la gare Matabiau. J'ai emporté dans mon sac a dos : outils : kit de répartion de pneu, clefs, tournevis. antivols : j'avais prévu de mettre le pied à terre un instant à Carcassonne. gsm : système d'éclairage : j'ai prévu un retour sur toulouse dans le tard. Argent et moyens de paiement : pour les imprévus. Au cas où je devrais m'arreter à l'hotel. quelques provisions : j'ai apporté l'essentiel, 1l d'eau, quelques aliments, chocolats, petits sandwichs. J'avais prévu d'acherter d'autres choses en cours de route ou à Carcassonne.
Je disais donc départ à 7h, à cette période il fait froid le matin, j'ai eu mains et oreilles gelées.
J'ai prévu à l'aller d'arriver à Carcassonne à 13h, je suis arrivé vers 15h soit aproximativement 8h de trajet, j'ai donc débordé sur le temps prévu. Pourquoi??? Durant le trajet, j'ai ralenti mon rythme pour discuter avec des passants cylistes et piétons, j'ai quitté le canal pour passer à l'intérieur de certains villages, Je me suis aussi arrêté volontairement pour observer le paysage, à certains endroits j'ai roulé du mauvais coté du canal, ce qui m'obligeais à revenir en arrière. Après quelques erreurs je n'ai pas hésité à demander aux éclusiers et passants de quel côté rouler (ndlr : Le guide du Canal du Midi à vélo contient toutes les infos pour connaitre le bon côté à emprunter)
Arrivé à carcassonne sans incidents techniques, j'ai visité brièvement la ville, fait mais provisions.... et non, je n'ai pas mangé le fameux cassoulet, mon objectif était le parcours à velo, pour le cassoulet ce sera une autre fois.
Vers 16h30 j'amorçais mon retour sur Toulouse. J'avais déjà à l'esprit que j'avais accumulé du retard donc je me suis lancé à vive allure vers Toulouse.
Deux crevaisons. J'étais équipé pour réparer mais la deuxième m'a fait mal, car en essayant de démonter la roue arrière ma clef s'est cassée, donc impossible de réparer. J'ai vu l'utilité, quitte à payer plus cher, d'acherter de bons outils. Cet incident m'est arrivé quelques kilomettres avant Castelnaudary. J'etais donc en pleine campagne, sans possibilité de réparation, il n'y avait personne à velo , j'ai du pousser le velo un instant, j'ai eu la chance de trouver une maison et un couple proche de la retraite qui a pu aider en me prétant leurs outils. Ils m'ont donné également quelques recommandations pour le retour. La réparation terminée il faisait déjà noir. Hop, je mets en marche mon kit d'eclairage, Castelnaudary est à 3km environ, je ne peux plus prendre le risque de rentrer à Toulouse et de crever à nouveau un pneu me retrouver seul la nuit sans outils. J'ai donc décidé de m'arrêter à Castelnaudary. Fin de l'aventure.Les hotels étaient tous complets,j'ai pris le train (il acceptait les velos, mais attention ce n'est pas le cas de tous les trains), 30 minutes de trajet et j'arrive à Toulouse.
Bilan : quelques soucis au retour, mais selon moi une bonne expérience pour ceux qui ont un coté... aventurier... J'ai rencontré des gens sympathiques sur le canal. Le sac à dos pesait à la longue, et pourtant j'ai essayé de l'alléger au maximum. Peut être était-il mal adapté. (ndlr : Le guide du Canal du Midi à vélo contient aussi des infos sur le vélo, la trousse à outils et le chargement du vélo.)
Il est utile d'avoir une selle confortable. Ce n'étais pas mon cas... Entre Toulouse et Avignonet, on trouve quelques points de ravitaillements en eau et des sanitaires. Il n'est pas necessaire d'apporter des tonnes d'eau. (ndlr : encore des infos qui sont dans le livre...)
Laurent Azzopardi (printemps 2004)
Etant originaire de Marseille j'avais un projet dans les cartons qui avait pour but de faire Toulouse Marseille en deux jours en total autonomie Je ne me permettrais de conter que ma premiere partie de voyage entre Toulouse et Marseillan plage. C'etait le week end du Lundi de pentecote.
Je ne m'etais pas bien organiser en terme de bagages 10 Kgs sur le dos ... c lourd ...trop lourd. (NDLR : En faisant l'acquisition du livre "Le Canal du Midi à vélo", Laurent aurait évité ce type d'erreur ! ) Les orages etaient annonces sur Tlse dans l'apres midi et une course pédestre etait organisee entre Toulouse et Beziers sur deux jours le long du canal. En somme fallait pas trainer !!!
Bon bref, depart aux alentours de 6h00 au niveau de matabiau ! Le trajet est tres facile jusque VilleFranche (j'en ai profiter pour discuter avec un routard qui a fait toute la piste goudronnée du canal ... une personne qui a sa fille pas loin de chez mes parents au niveau des Pennes Mirabeau). Puis commenca le trajet non goudronée. Mon choix de pneumatique c'etait porte sur des pneus sliques qui on l'avantage d'avoir un meilleur rendement au risque de crever mais le chemin etait assez roulant type chemin pour ne pas monter des vrais pneus de VTT. Entre VilleFranche et Castelnaudary 3h00 et que des grands chemins (une pause intermediaire de 10 minutes) puis un arret de 15 minutes au bord du bassin de Castelnaudary. Je note l'arrivée agreable sur Castelnaudary dans un lieu boise et une traversée facile du bassin. Puis je suis reparti direction Carcassonnes ou m'attendais ma pause de midi de 30 minutes. La route variée entre petit chemins, grand chemins et single track. Bcp de peniches croisees mais peu de velo.
La traversee de Carcassonne est tres agreable et surprenante lorsque l'on voit le canal taille dans la roche. Le seul inconvenient est d'etre oblige de prendre la route sur quelques metres et ne pas savoir si l'on doit reprendre rive gauche ou droite... (NDLR : Là encore, le guide du Canal à vélo aurait renseigné Laurent sur la bonne rive à prendre...). a ce moment la j'avais perdu mes photocopes d'indications :-((( Carcassonne fut la pause providentielle pour mon dos apres plus de 6h00 sur le velo deja !!!
Puis commenca la galere entre Carcassonne et Beziers entre des chemins de moins en moins roulant parfois sans carte avec une besoin grandissante de boire et de trouver des points d'eau (tres facile mais pas regulier comme on le souhaiterai) et avec un vent de face. Beaucoup d'arret environ 4 furent necessaires pour rallier Carcassonne à Beziers non moins sans mal mais avec de bo endroits traverses.
A Capestang le vent avait eu raison de moi ainsi que l'heure puisque je ne voulais pas trop roulais de nuit donc la route etait le moyen le plus rapide de rallier l'etang de thau puisque le canal dans le coin fait quelques detours et parfois obligeant a rouler face au vents.
Il m'a fallu 6 heures supplementaires pour rejoindre Beziers Puis apres une derniere pause je suis reparti soleil couchant direction Marseillan plage atteint à 21h environ ou j'ai apprecier mon arret ma nuit de sommeil et une lever de soleil sur la mer magnifique. Dormir sur la plage ... quel bonheur ! Et le lendemain m'attendais une autre epreuve ...
Ce que j'en retiens c'est que je referais ce chemin avec ma femme soit en velo soit en peniche + velo pour enfin prendre le temps de profiter du chrame du canal du midi et d'avancer au gre et fil de l'eau ... Un chose a retenu mon attention c'est a un moment je changement de vegetation ou l'on traverse une partie ou ce ne sont plus les platanes qui dominent mais les pins qui nous protege d'un soleil de plomb. En ce qui concerne les racines, il existe un petit chemin juste au dessus qui permet de les eviter plus ou moins.
Je souhaitais aussi remercier toutes ces personnes anonymes qui m'ont permis de rendre plus confortable et agreable mon voyage et qui m'ont parfois rendu services.
j'espere que cet esprit restera aussi longtemps que le canal existera. Un futur projet : Rallier Toulouse a Bordeaux .. certainement l'année prochaine. Donc je vous dis à bientot sur le canal ...
Oups je voulais ajouter q'une VTC est suffisant pour ce type de rando mais une fourche est indispensable pour un confort certain ... a bon entendeur ...salut.
Arthur Dradin (septembre 2003)
Tout d'abord, félicitation pour votre site et toutes ses informations.Il est super pour la promo du Canal. Nous avons fait tout le Canal, en vélo, de Marseillan à Toulouse avec détour par le canal de la Robine jusque Port La Nouvelle et crochet jusque Minerve. Notre groupe comportait 7 amis et nous campions aux étapes. Nous avons commencé à vélo le 14 et fini le 19/9. Nous avions un minibus et une grande remorque pour les vélos. Nous devons cependant déplorer le grand danger que courrent les intrépides qui continuent le chemin de halage entre la dernière écluse à Marseillan et le pont de la route nationale. L'éclusier nous a d'ailleurs dit que chaque semaine, en saison, il y a des touristes qui tombent dans l'eau. Vous pourriez (devriez) mettre en garde plus explicitement les usagers. C'est à peine croyable que les autorités négligent l'entretien des berges à ce point. Et que dire de la signalisation! Sauf en Haute Garonne, les panneaux de signalisation sont tout simplement absents. Sur votre livre, qui nous a été d'un grand secour, nous souhaiterions qu'il soit plus facile en lisant les cartes de voir de quel coté il faut rouler, quand il faut changer de rive. Encore merci. Salutations sportives. Arthur Dradin
Pierre Cuvillier (août 2003)
Général
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C'est vraiment un randonnée superbe, pour qui aime le cyclo-tourisme. Dans la société technocratique et réglementée dans laquelle nous vivons, il est formidable de découvrir en toute liberté un chemin (presque) ininterrompu de 240 Km de nature et de calme. Nous avons rencontré chaque jour de nombreux cyclistes randonneurs dont beaucoup venaient de l'étranger, signe de la grande notoriété du parcours.
Mise en valeur du canal
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Le canal du midi est donc un monument historique magnifique qui attire beaucoup de touristes et pourtant il semble qu'il mériterait vraiment des améliorations.
1) Signalisation
- les changements de côté ne sont pas indiqués sur le terrain
- plusieurs points d'eau ne sont pas indiqués sur le terrain
- les barrières anti-voitures sont parfois aussi un peu anti-vélo
- certains contournements de passages difficiles ne sont pas indiqués (il faut se tromper, revenir en arrière, etc...)
- souvent on ne sait pas si on peut passer sous un pont ou non (demi-tour difficile avec une remorque).
- pas d'indications pour la traversée de certaines villes (Carcassonne, Agde, changement de pont à Béziers, etc...) Bien sur, tout ça ne nous empèche pas de passer, mais une signalétique (même légère) serait bienvenue.
2) Aménagement du chemin
Nul besoin de tout bétonner, mais certaines améliorations sont souhaitables:
- réparer les effondrements du chemin, en particulier après Bagnas (près d'Agde)
- améliorer certains chemins de terre en mauvais état
- dégager les accès du chemin sous certains ponts
- aménager des pistes ou couloirs cyclables dans Agde et Carcassonne
- replanter les platanes qui ont été arrachés
- déplacer les portions de route qui occupent le chemin de halage.
En bref le chemin du canal du midi est formidable et il mérite un entretien et une mise en valeur à la hauteur de sa réputation. Je ferais un courrier sur ces points aux différents responsables (mairies, département, region).
NDRL : L'entretien des berges du Canal incombe aux VNF et pas aux administrations locales
Etapes
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Nous étions deux adultes et cinq enfants, de 8 à 16 ans. Les distances variaient de 20 Km à 50 Km par jour. Nous faisions étape dans des camping (si possible avec piscine). Etape 1: Toulouse - Ayguevive (Formule 1 -> Camping d'Ayguevive) Etape 2: -> Avignonet-Lauragais (Camping municipal) Etape 3: -> Après Carcassonne (Camping de Villemoustaussou avec piscine) Etape 4: -> Homps (Camping de Cesseras avec piscine) Etape 5: -> Capestang (Camping municipal) Etape 6: -> Villeneuve les Beziers (Camping 'Les berges du canal' avec piscine) Etape 7: -> Marseillan-Plage (Camping usine-à-touriste)
A deux reprises, nous avons pris un jour de repos.
Chemin
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Je n'ai rencontré qu'un seul passage vraiment difficile: le sentier qui s'effondre entre l'écluse de Bagnas et l'étang de Thau, tout-à-fait au bout du parcours. Il faut pousser le vélo à pied sur un chemin très étroit. Pour les autres passages difficiles vers Villeséquelande et avant Capestang, il existe des déviations sur le talus.Le franchissement de Carcassonne est difficile, mais possible avec un VTT.
Camping
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Les petits camping municipaux sont en général corrects et sympathiques. Dans les campings de Marseillan-plage prés de la mer, on souffre de surpopulation et du 'stakanovisme' du tourisme de masse. L'acceuil au camping 'Les sirènes' de Marseillan est très mauvais.
Signalons le très sympathique camping 'Les berges du canal' de Villeneuve-les-Beziers: alors qu'il affichait complet, il accueillait quand même les cyclos dans un terrain en réserve. Avec piscine de surcroit! A recommander absolument.
Point négatif: le camping de Mirepeisset était plein et a refusé de nous recevoir alors que nous avions réservé.
Pédaler le long du canal du midi à l'ombre des immenses platanes est très agréable, mais dès que l'on sort du chemin pour rejoindre un camping, le soleil et la chaleur deviennent vite très pénibles. Avec des enfants, je ne recommande donc pas de faire des Kms
supplémentaires pour aller chercher un camping loin du canal. En particulier, les campings de Villemoustaussou et Cesseras (ou Azilanet) ont été très durs à rejoindre pour les enfants sous la canicule du mois d'Aout. Dans certains cas, il vaut donc mieux une nuit à l'hôtel, voire en camping sauvage: en demandant au gens du coin, ça peut se faire.
Velos
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Nous avons des vélos de type VTT, équipés de porte-bagages et saccoches. Mon vélo a une remorque deux roues qui contient les tentes et le matériel de camping. Pas de problèmes avec les VTT: ça semble être le mieux adapté au chemin, et nous n'avons pas trop souffert des racines que la lecture des guides nous faisait redouter!
Remorque
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C'est très pratique pour prendre tout le matériel de camping sans surcharger les enfants et c'est bien adapté au relief très plat du parcours. En revanche, même si j'ai fait le parcours (presque) complet avec, je ne recommande pas une remorque deux roues: la plupart du temps, quand le vélo est dans l'ornière ou le sentier principal, les roues de la remorque sont en dehors, dans une zone très peu roulante (trous, mottes de terre, pierres, etc...) et... pleine d'épines! Par ailleurs, les nombreux contournements de barrières qui bloquent les voitures peuvent être difficiles à passer avec une remorque large.
La remorque a donc crevé souvent. J'ai finalement acheté (chez Decathlon) des chambres à air spéciales, remplies d'un espèce de liquide visqueux qui colmate automatiquement les fuites: la remorque n'a plus eu ensuite de crevaisons. D'autres randonneurs nous ont aussi recommandé les bandes en Kevlar à mettre entre la chambre et le pneu, mais ça n'existe pas en 20 pouces.
Je recommenderais donc plutôt une remorque de type 'une roue' qui permet d'éviter ces deux inconvénients. Je l'ai vue souvent utilisée par d'autres randonneurs, et apparemment ça vaut vraiment le coup. D'ailleurs, pour les remorques, j'ai découvert un site web très complet: http://www.carrioles.com/index.php3 et aussi: http://www.bobtrailers.com/ pour la remorque 'une roue'.
Divers
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Attention aux petits détails qui peuvent changer beaucoup:
- les lanières sont indispensables pour attacher des affaires sur le porte-bagage
- les vibrations ont deserrer plusieurs vis de porte-bagages
- bien repérer les points d'eau, monter des porte-bidons sur les vélos
- éviter de rouler au soleil en dehors du canal avec les enfants
Irène Renault et Marjo (août 2003)
J'ai 58 ans et j'ai fait le canal du Midi en vélo de Toulouse à Sète,avec une amie hollandaise, hébergement camping, c'est super mais une très mauvais note à SNCF de Sète qui refusait nos vélos malgré une réservation payée pour passagers et vélos (vélos dans un wagon garage).Train n° 4757 de 11h19 le 10 août 2003. Après vives discutions avec le chef de gare, nous avons enfin autorisation de monter avec nos vélos chargés, en queue de train. Nous nous sommes retrouvés une dizaine de vélos chargés entassés dans les entrées des wagons ou dans les soufflets par une chaleur torride, génant les voyageurs chargés de valises qui montaient ou descendaient en gares, ou passant d'un wagon à l'autre. Ne parlons pas des voyageurs qui avaient un besoin pressant de "pipi" et voulaient aller aux toilettes, ils devaient enjamber les vélos. Le barman de SNCF et son chariot critiquant les cyclistes et leurs vélos est resté bloqué et n'a pas pu servir les clients. Vivement la privatisation de SNCF. Mon amie hollandaise garde une très mauvaise image de nos services publics. Heureusement,la beautée du paysage et les rencontres sympa faites tout au long du canal nous ont permis de passer d'agréables vacances. Merci pour votre livre qui nous a guidé facilement
irène et marjo
Dominique Costes (août 2003)
date : du 02/08/2003 au 08/08/03
nombre de participants : 3 ( moi même agée de 42 ans et mes 2 enfants de 9 et 14 ans équipements : 3 VTC Hébergements : hotel ou chambre d'hôte Nous rentrons de ce long périple à vélo enchantés. C'est une expérience éducative et sportive:367 kms parcourus tout de même! Point trés positif : ce tuyau de verdure est un endroit paradisiaque pour tous les amoureux du vélo et de la nature: calme, relative fraîcheur ( vu les températures caniculaires de cet été) , chemin dans l'ensemble praticable même pour des gens peu entraînés au VTT comme moi.
Merci aux éclusiers pour les nombreux dépannages en eau : en effet, cela a été le plus gros problème que nous avons rencontré. A noter: seulement 3 crevaisons et un rayon cassé, pour l'ensemble des 3 vélos. 02/08 : Départ en vélo de saussenac pour la gare d'Albi ou nous avons pris le train pour Toulouse vers 9h puis Toulouse / Avignonet Lauragais 03/08 : Avignonet Lauragais / Bram 04/08 : Bram / Trèbes 05/08 : Trébes / Ste Valière ( un peu en dehors du canal n'ayant pas trouvé d'hébergement sur place ) 06/08 : Ste Valière / Portiragnes Plage ( journée la plus longue : 73kms mais 12kms de piste cycable ) 07/08 : Portiragnes / Les Onglous / Portiragnes pour terminer le voyage tout en profitant de la mer 08/08 : retour à la gare de Béziers ou nous avons pris le train pour Toulouse puis Carmaux... et enfin les 15 derniers kms qui nous ramenaient au bercail. SNCF : rien à dire si ce n'est le manque de civilité de certains passagers devant l'encombrement pris par les 3 vélos... Je conseille cette expérience à tous ceux qui aiment pédaler dans le calme, loin des voitures et de la civilisation...
Bernard Assier (juillet 2003)
Période : 19 au 24 juillet 2003.
Equipage : 2 parents, 1 fillette 11 ans, 1 fox, 1 tente.
Transports: Nous avons laissé notre voiture à NIMES, pris le train jusqu'a TOULOUSE et parcouru TOULOUSE-SETE en 5 jours 1/2. Retour SETE-NIMES par le train-velos (en juillet, il n'avait jamais de place ou même de voiture pour accueillir des vélos chargés de bagages: attention aux escaliers de gare et de wagon!)
Camping/hebergement : 1 nuit sauvage, 3 campings,1 chambre d'hôte au SOMAIL pour passer une bonne nuit..en milieu de parcours.
les campings sont de plus en plus chers en direction de BEZIERS.
Le plus sympa et 3 fois moins cher: le camping municipal de VILLEPINTE ( et une seule auberge( sympa) au village pour le repas du soir).
L'étape de charme : Le SOMAIL
Fréquentation du parcours : quasi nulle : 3 ou 4 couples rencontrés en 5 jours, peu de péniches
Les portions les moins intéréssantes : au début et à la fin ( piste cyclable de TOULOUSE: un vélodrome, tronçon AGDE-ONGLOUS : étroit,curieusement mal entretenu, limite roulant.( nous avons rencontré un couple qui a fait demi-tour. )
Le plus beau site: la pointe des Onglous-le départ du canal de la Robine,-le seuil de Naurouze,- Le Somail
L'étape la plus originale : la traversée de l'étang de Thau sur une vraie péniche d'un marinier retraité hollandais qui remonte à Anvers, qui s'est arrêté sur un signe du pouce , sur la rive de la pointe des Onglous. ( bonjour le nettoyage ultérieur des vélos pleins de sels des embruns et de qualité acier pour certain !)
Les aléas mécaniques:
Les crevaisons : total : 3 pour 3 vélos ( épines d'acacia), prévoir beaucoup de rustines. le déboulonnage des garde boues et porte bagage de mon VTC Carrefourà cause des vibrations ( Prévoir des boulons de 5, des rondelles et du fil de corde a linge ou de fer).
le matériel roulant: 2 VTT dont un 24 pouce, 1 VTC 18 vitesses largement suffisant pour ce projet et muni d' un solide porte-bagage ( sauf les boulons )
l'aide morale apportée par le compteur de vélo recommandé pour un groupe,
Moyenne journalière : 50 km / jour
Notre regret : ne pas avoir continué sur la Robine jusqu'à Narbonne, ne pas avoir rejoint Aigue-Morte par le canal de Rhone à Sete : ce sera pour une prochaine fois.
Elisabeth Pissot (juillet 2003)
Nous rentrons de notre périple à vélo (4 couples) sur 5 jours du 7 juillet au 11 juillet. Merci pour tous les renseignements que nous avons trouvés sur votre site. D'autre part, votre livre nous a été d'une aide très précieuse (ex : pour choisir les rives, pour les lieux de visite...). Nous tenons cependant à faire quelques remarques pour actualiser les informations. Tout d'abord l'état des pistes : en Haute-Garonne, au départ de Toulouse, rien à redire. Par contre, état lamentable dans l'Aude (le témoignage sur votre site de la famille avec le gamin à vélo plus petites roues n'est plus d'actualité : en effet, la piste est étroite ; il faut être constamment concentré pour repérer et éviter les racines des arbres, tout juste s'il y a eu fauchage des berges et à minimum. Dans l'Hérault, état variable et meilleur que dans l'Aude, sauf vers Agde (mais vous l'aviez signalé) : j'avoue que je suis un peu chauvine car héraultaise. Dangerosité également à quelques kms de Bram où le croisement de la piste et de la route n'est pas signalé aux automobilistes. Petite anecdote qui aurait pu avoir un caractère dramatique pour les cyclistes ou les promeneurs fort nombreux à cet endroit, un plaisancier étranger (pour moi, c'est la seule excuse que je lui accorde) avait arrimé son bateau à des arbres de la berge... à hauteur d'homme (véritable coupe-gorge s'il en est). N'y a-t-il pas là un certain manque de responsabilités ou une ignorance notoire ? S'il y a une pétition à faire parvenir aux responsables de l'entretien de l'accès à ces lieux, pouvez-vous nous en donner le contact afin d'attirer leur attention pour faciliter la promotion de notre patrimoine touristique.
Merci pour votre attention accordée à ces remarques. Le bilan de ces 5 jours a été très positif. Une expérience très intéressante, un accueil chaleureux des éclusiers, une collecte enrichissante des informations auprès des locaux, une ambiance cordiale avec les autres touristes : nous avons croisé l'intégrale de Riquet et l'avons vivement encouragée (nous sommes en plus du vélo, un groupe faisant partie d'un club de course à pieds).
Martine Cartoixa (août 2002)
Au mois d'août 2002, nous avons décidé, mon mari et moi, de faire le Canal en V.T.T., en autonomie complète. Des amis l'avait déjà fait, quelques années auparavant, avec des enfants. Nous avons allongé les distances, afin de profiter du créneau beau temps qui s'offrait à nous. Ayant déjà découvert le Canal à partir de Grisolles jusqu'à l'écluse de Castanet, nous avons décidés de repartir de là. Il faisait beau et ce fut magique de voir ces ouvrages, sous le soleil et enfin, la surprise : voir ce pont, avant Trèbes que j'avais eu la chance de peindre sur une aquarelle d'après une photo. Ce fut notre première étape, le camping de Trèbes. Nous sommes repartis, le lendemain matin ; l'écluse de l'Aiguille et ses statues et l'épanchoir Argent Double : quelle vue , quel ouvrage, c'est le plus beau. Nous avons campé à Capestang, et le troisième jour, nous avons fait l'aller et retour au Cap d'Agde, pour dormir au camping de Capestang (très bruyant). Au retour nous avons campé à Villepinte et terminer sur Toulouse. Mais j'ai toujours en mémoire le Somail dans la brume du matin, le Tunnel de Maupas, les écluses de Fonserannes, l'étang asséché de Montady, le Pont canal et d'autres ouvrages et paysages. Il faut malgré tout être entraîné, car certains passages sont physiques, mais quel beau voyage. Nous poursuivrons notre voyage sur la Pointe des onglous et découvrir le Canal de la Robine.
Peter Cornelisse et Ken Nieuwenhuis (juillet 2002)
Le passionnant récit de Peter et Ken est très détaillé, donc assez long. De plus il est accompagné de photos. C'est pourquoi je vous propose de consulter l'expérience de ces deux cyclistes américains du New-Jersey sur une page spéciale en cliquant ci après.
Voir la page du voyage de Peter et Ken
Cecile Mettot et Olivier Hébert (été 2002)
Nous avons parcouru le canal l'année dernière en vtt vers la mi-juillet.Nous avons mis trois jours .C'était génial!Pas ou très peu de vent,du soleil en veux tu en voilà et quasiment personne sur le chemin!!!L'avantage du canal c'est que même avec un soleil de plomb, il fait toujours bon à l'ombre des arbres avec un petit fonds d'air.Le premier jour,nous avons fait Toulouse-Carcassonne(c'est un peu trop long 120km le même jour).Le lendemain,Au secours les fesses!!!Ce n'est rien par rapport au troisième jour...Mais ce n'est rien et ça vaut vraiment le coup:une rando comme celle-là,ça ne s'oublie pas.le deuxième jour:Carca-Le Somail ,un superbe petit village au bord du canal.Le troisième jour: le Somail-Agde pour se prélasser sur la plage et apprécier le travail accompli
Georges Mosser (automne 2002)
Je ne parlerai ici que d'une mésaventure qui m'est arrivée et qui aurait pu mal finir pour moi. Je roulais à environ 15 à 20 km à l'heure sur le chemin de halage lorsque, sans avoir le temps de freiner, j'ai heurté une double corde tendue en travers du chemin à hauteur du guidon : le motif était qu'un touriste inconscient en bateau avait attaché son bateau à un arbre qui se trouvait de l'autre coté du chemin. Pourquoi n'ai-je pas vu cette corde ? parce que je souhaitais "bon appétit" à ce même touriste en lui faisant un signe de la main. Bilan : entorse à la main, éraflures et des bleus un peu partout, finalement presque rien par rapport à la brutalité de l'arrêt. A mon avis, le bateau a du servir d'amortisseur en bougeant sur l'eau.
André Dehnel (début septembre 2002)
Fiche technique.
Participants : André - père - 65 ans, Yves - fils - 33 ans.
Matériel : vtc neuf, vtt 7 ans, sacoches.
Mode d'hébergement : camping.
Période : 25.08 au 1.09.02.
Distance totale : 563 Km.
Programme : Canal du Midi (presque entier), la Rigole, Canal de la Robine (aller-retour), un petit bout de retour alternatif.
Je commence par une petite chose agréable. Ce sont les rencontres, qu'on fait le long du Canal, essentiellement avec les autres cyclotouristes. Pour moi ça a commencé l'avant-veille du départ, quand arrivé à Toulouse je faisais pour la première fois connaissance avec le Canal et, à 18 heures, j'y ai rencontré 4 personnes qui partaient pour le périple. Et ça s'est terminé le lendemain du retour, au moment de quitter Toulouse, par la rencontre d'un touriste qui quittait le même hôtel que nous. Entre le deux, fréquentes rencontres à répétition de copains qui suivaient à peu près le même rythme. Avec la rencontre dans le compartiment de train de retour, d'un couple vu auparavant dans un camping. Ces rencontres ne mènent pas bien loin, juste quelques phrases échangées, quelques expériences partagées, mais sont agréables.
Dimanche. Partis de Toulouse et arrivés au seuil de Naurouze nous prenons la Rigole. C'est un parcours très agréable (malgré un temps médiocre). On ne sent pas du tout la dénivellation. Nous arrivons à Revel (40 Km du seuil de Naurouze) où nous nous posons dans un camping extrêmement bon marché, mais un peu bruyant.
Lundi. Sans bagages, nous montons à St Ferréol par la route et là on sent bien la dénivellation. Le tour du lac, baignade, et nous repartons récupérer le matériel au camping puis rejoindre le Canal. Nous prenons les petites routes, passons par Issel, St Papoul (belle abbaye à visiter), Lasbordes. Nous retrouvons le Canal à l'écluse de Tréboul. Nous avons donc dans notre parcours un " trou " de 18 Km, dans lequel se trouve aussi Castelnaudary. Nous arrivons à Carcassonne. Un conseil pour les campeurs : Ne pas suivre le fléchage Camping de la Cité, qui y mène par le chemin très détourné, mais Cité tout court. Camping agréable permettant de cueillir des pommes.
Mardi. Après la matinée consacrée à ladite Cité (une merveille, mais je ne suis pas de taille pour en parler), nous partons pour arriver le soir au Somail, et camper dans le Camping de Mirepeisset. Absolument charmant, très calme, avec accès à une baignade dans la rivière. Nous y resterons deux nuits, car
Mercredi. Un aller-retour le long du Canal de la Robine sans bagages. Visite rapide de Narbonne, de l'île Ste Lucie (très odorante), baignade dans la Méditerranée à Port-la-Nouvelle. Un frère a placé une flèche " VTT " à l'endroit où l'on doit (je ne sais pas si on doit, mais on le fait) monter sur le pont de chemin de fer. Seul problème de cette journée : c'est un coin très venteux.
Jeudi. Etape calme jusqu'à Villeneuve-les-Béziers. En route l'admiration devant Fonserannes et le Tunnel de Malpas. Même si on est Français d'adoption, comme moi, on se sent fier de l'être en voyant le génie français incarné dans cette uvre monumentale et utile.
Vendredi. Le bout du
Canal. Nous n'y sommes pas arrivés, à cause des avertissements au sujet de mauvais état de la piste sur 3 derniers kilomètres. Nous avons fait demi-tour peu après l'écluse de Bagnas. Nous pensions dormir à Agde ou Marseillan, mais c'était le week-end de rencontre internationale de Harley-Davidson et comme nous ne goûtons pas particulièrement dans ce type de réjouissances un tantinet bruyantes, nous avons rebroussé chemin pour camper au Camping Émeraude à Portiragnes-Plage. Nous avons fui le bruit, et bien le bruit nous a rattrapés. Trois animations à la noix de coco dans trois points de la station différents jusqu'à minuit. Mais belles plages (surtout celle de l'ouest).
Samedi. Variante jusqu'à Narbonne. Tout d'abord 2 Km le long du Canal direction ouest. Puis une toute petite (et pas facile à trouver) route vers Sérignan, Vendres, Lespignan, Fleury et Narbonne-Plage. Il y a un peu de trafic et un peu de dénivelé, mais la route est belle - surtout la dernière portion. À Narbonne-Plage, on peut quitter la D 332, pour longer la belle plage. Nous n'étions pas assez courageux pour suivre la D 168, signalée sur la carte comme pittoresque, mais avec des pentes de 5 à 9 %. Nous sommes allés à Gruissan, l'île St Martin et par la D 32 nous avons rejoint la piste cyclable du Canal de la Robine. Encore beaucoup de vent par là ! En arrivant à Narbonne nous sommes tombés (1 Km avant le pont de l'autoroute visible) sur un petit camping (Floralys) extrêmement sympa. L'entrée principale est ailleurs (jamais vu), mais on peut (et c'est recommandé aux cyclistes et piétons) y pénétrer côté Canal. La proprietaire vend les confitures de sa production, les paons se promènent à travers le camping, paradis quoi
Et naturellement pour aller à Narbonne (un grand centre commercial à 1 Km de camping) on suit le Canal et on ne rencontre pas de circulation du tout.
Dimanche. Retour en train (4756) à Toulouse. On doit mettre les vélos dans le fourgon en passant par le couloir, la porte y donnant accès direct n'est pas ouverte. Et qui plus est le contrôleur refuse de l'ouvrir à Toulouse prétendant qu'elle sert uniquement pour le service. Je compte demander à sa direction ce qu'elle en pense ! Veinards que nous sommes, c'est le premier dimanche du mois et à Toulouse le centre est fermé à la circulation (vélos autorisés naturellement) et les musées et monuments gratuits. On peut aussi saluer le nombre de pistes cyclables dans cette ville. Notre base à Toulouse était l'hôtel Formule 1 Université, qui est proche du centre et permet de s'y rendre en métro.
Au total c'était un périple extrêmement agréable et enrichissant. Naturellement le guide de Philippe Calas était très utile pour le préparer et en profiter pleinement.
François Barthès (fin août 2002)
Avec l'aide du Guide "Le canal du midi à vélo" nous avons pratiqué avec deux amis les 29, 30 août et 1er septembre un parcours initiatique à V.T.T sur les traces de Pierre Paul de Riquet le long des méandres de la rigole et du canal du midi;
29 août : Depuis la prise d'eau d'Alzeau en suivant la rigole via les lacs du Lampy, des Cammazes et de St férreol puis Revel et arrivée au merveilleux site du seuil de Naurrouze
30 août : Partie Est du canal du midi à partie du partage des eaux du seuil de Naurrouze via Castelnaudary (en pleine fête du cassoulet), Carcassonne et de bien charmants petits villages tout au long de notre parcours que nous avons arrété à Capestang pour cette journée.
1 septembre : Depuis Capestang, dernière partie du canal vers Béziers puis Vias et Agde et enfin l'arrivée ventée mais superbe et dégagée sur l'étang de Thau à la pointe de l'Onglou.
Superbe week-end, très dépaysant dans ce "tuyau" de verdure de calme et de quiétude coincé entre deux tumultes de bruit et de fureur que sont la N113 et l'autouroute du sud, maintes fois empruntés mais dont nous n'avons eu quasiment aucune conscience pendant ces trois jours de dépaysement complet pendant lesquel les hasards des rencontres cyclistes, pedestres ou fluviales n'étaient qu'échange de courtoisie, sourires et convivialités. Echanges de saluts, de petits signes amicaux et de sympathie par des touristes et promeneurs détendus et destressés au milieu d'un cadre enchanteur, chargé d'histoire et malheureusement encore trop méconnu du grand public. Nous avons également eu la chance d'avoir des conditions climatiques trés favorables, un beau temps trés ensoleillé légèrement venté sur l'arrivée en méditérrannée.
Bravo pour votre site, trés riche bien construit et qui j'éspère donnera envie à d'autres de pouvoir réaliser la très bonne expérience que je viens de vivre. Merci
Michel Carlier (juillet 2002)
Nous revenons, mon épouse, ma fille et moi, d'une randonnée-vélo entre Toulouse et Marseillan. 6 jours d'une superbe balade le long du canal, tout début juillet 2002. Votre site tout d'abord, ensuite votre livre nous ont guidé et transmis votre enthousiasme pour cette magnifique région. Logement dans les campings, et matériel (tentes, sacs...) sur les vélos. Vélo type "randonnée" pour moi, type "ville" pour ma femme et ma fille. Deux accidents: ma femme a chuté en descendant le long d'une écluse, sans trop de gravité mais avec plaies et bosses. Pour ma part, j'ai pris une branche dans la roue avant et j'ai cassé 4 rayons. Le guide nous a bien servi, pour trouver les campings, pour nous repérer le long du parcours, pour choisir les rives... Découverte du superbe ouvrage de Riquet et émerveillement devant toute la "technicité" déployée pour l'époque et en si peu de temps ! Nos ingénieurs en seraient-ils capables, avec tous les moyens modernes mis à leur disposition ? Bravo à l'Etat Français et à tous les défenseurs du Canal de maintenir celui-ci en parfait état de fonctionnement, même si seul le tourisme justifie cet énorme travail. Si le Canal est un très beau témoignage du passé, il est aussi un endroit de ressourcement, de calme et de repos pour les vacanciers et nous en avons bien profité. Egoïstement, nous espérons que la balade à vélo le long du Canal restera une "aventure" et que les parties bétonnées ne seront pas allongées ! Pourvu aussi que, malgré votre enthousiasme à en faire la promotion, l'avenir ne voie pas des milliers de cyclotouristes envahir (et dégrader) les berges et les chemins de halage.
Merci de nous avoir fait découvrir tant de beaux sites !
Marielle Bianchi (juillet 2002)
Je viens d'effectuer le trajet Toulouse-Marseillan en 3 jours avec un vélo "outdoor" neuf.
J'avais envie de faire du sport, seule, dans la nature et je me suis régalée dans l'ensemble.
Je suis partie avec votre guide que j'ai beaucoup apprécié pour ses cartes et précisions concernant les changements de rive etc... On peut regretter -mais vous le dite bien dans votre ouvrage- le peu d'hébergements proposés mais cela a été suffisant pour moi.
J'ai effectué les étapes suivantes :
Toulouse-Carcassone : aucune difficulté et le camping proposé est impeccablement situé. 10,50 euros la nuit.
Carcassone-Mirepeisset : Plus chaotique mais le charme des vignes et des cigales...camping très bien 12 euros
Mirrepeisset-Marseillan : Deux passages, un entre Argelier et Capestan et le deuxième entre Agde et l'étang de Thau ne sont pas seulement abîmés mais impraticables à fortiori lorsque l'on est chargé ce qui était mon cas puisque je l'étais bien trop, à l'avant comme à l'arrière et je ne parvenais que très difficilement à soulever légèrement le vélo.
Je déconseille fortement ces deux endroits, surtout la dernière portion puisque je suis tombée dans le canal avec vélo et chargement samedi 13 juillet en fin d'après-midi. Ce rebord de chemin s'effondre complètement et est quasiment impraticable. Il serait bon de mettre un avertissement au début du sentier car après, c'est trop tard, on ne peut pas revenir en arrière ; or, le début est étroit mais bien. J'ai eu de la chance, cette fin de canal est très vaseuse sur les côtés ; mon vélo n'a donc pas coulé. J'ai défait les affaires, les ai posées sur le "sentier", même chose pour le vélo et ai attendu qu'un bateau de plaisance veuille bien me recueillir ! Je conseille donc de ne pas prendre cette dernière portion même s'il est frustrant d'obter pour la nationale si près du but.
A noter également que les campings à Marseillan plage sont horriblement chers : 23,70 euros !!! une honte !
Je vous remercie pour ce guide, vraiment très bien fait.
Marielle Bianchi
Eric Garcia (avril 2002)
Votre site ainsi que votre topo-guide sont tout à fait intéressants.
Nous revenons à peine de notre périple en vélo le long du canal du midi.Nous sommes partis de Toulouse pour rejoindre Narbonne par le canal de jonction, puis celui de le Robine.Nous avons établi ce séjour sur 4 jours, ce qui nous a permis de
profiter des magnifiques paysages, des odeurs et des fleurs du printemps.
Personnellement, j'ai beaucoup apprécié
d'autant plus que nous aimons faire des prises de vues.Je n'ai pas encore pu les voir, mais j'espère qu'il y aura quelques clichés mémorables.
Vos photos sont magnifiques et les notres ne pourrons les égaler.Je souhaite pouvoir y retourner notamment en automne ou les couleurs doivent être féériques.
Francine et François, en tandem (septembre 2001)
Pour notre 25e anniversaire de mariage nous avons décidé de faire un voyage à vélo à la fin de l'été 2001. Nous voulions aller en Europe pour 15 jours. Comme c'était la première excursion du genre, nous ne voulions pas aller dans une région montagneuse ou avec des températures incertaines.
Nous avons acheté un tandem hybride, 21 vitesses. Nous l'avons équipé de cale-pieds, d'un odomètre, de deux sacoches arrières et d'un sac-guidon avec porte carte. Nous avons décidé de coucher dans les hôtels, déjeuner et souper au restaurant et pour les dîners, on improvise.
Après la lecture de votre livre nous avons choisi le grand parcours de style "familial-équilibré" soit votre itinéraire en 5 jours étendu sur 7 jours.
Nous sommes donc arrivés par avion à Toulouse. Nous nous étions procurés un carte de la ville qui nous a permis de partir de l'aéroport en vélo pour trouver les ponts jumeaux et débuter notre périple.
Les km incluent les détours et visites ; le temps mesure seulement les heures de pédalage.
Journée 1 : Toulouse/Villefranche-Lauragais (61,14km en 3:30hres), décalage horaire et orage en vue, ça commence bien ! Coucher et copieux repas à l'Hôtel de France.
Journée 2 :Villefranche/Carcassonne (78 km en 4 :17hres) chemin dans un mauvais état mais nous sommes restés sur les bords du Canal. On a fait une chute dans une côte et en évitant un trou d'eau, on a accroché des ronces, ouch ! ! ! Mais, quelle récompense en arrivant à Carcassonne. On range le tandem dans le garage de l'Hôtel Astoria et on l'oublie jusqu'au surlendemain. Souper aux Fontaines du soleil.
Journée 3 : Visites guidées de Carcassonne. Souper au Longchamp.
Journée 4 :Carcassonne/Homps (44,49 km en 2 :48km) +22km pour monter à la Minerve (beaux paysages, mais montée difficile) Souper du terroir à La péniche
Journée 5 : Homps/Béziers (64,39 km en 3 :45hres) quand le sentier devenait trop mauvais, on prenait la route départementale. Souper d'anniversaire Chez soi, ça vaut le détour.
Journée 6 :Béziers/Agde (43,83 km en 2 :46hres) mauvais temps en vue. Nous avons essayé de longer le Canal après les ouvrages du Libron mais nous aurions fini par tomber dans l'eau tellement le passage est mauvais.
Au total : 303,12 km.
On a pris le train vers Nîmes. Attention, les tandems ne sont acceptés que dans les fourgons. Nous avons beaucoup aimé notre excursion : l'accueil des gens, les hôtels et la bonne nourriture. Il n'y a pas de problèmes à faire la piste en tandem, sauf les endroits où la piste se résume en un mince filet parsemé de racines et de roches. À cause des orages de fin septembre, la piste était régulièrement boueuse et il fallait zigzaguer entre les flaques d'eau. Cependant, à la fin septembre, la température entre 15 et 25 C est idéale. On apprécie les platanes qui coupent le vent. Il y avait peu de cyclistes durant cette semaine.
Nous nous sommes entraînés sur cette piste très populaire au Québec : http://www.ireseau.com/Parc-Lineaire-Laurentide/default.htm
Francine André et François Angers, Saint Laurent, Québec, Canada
René et Marie-Thé (septembre 2001)
Bonjour,
Et d'abord bravo pour votre site, que nous avons consulté avant de passer une semaine en septembre dernier à parcourir le chemin de halage du canal entre Toulouse et Cap d'Agde. Enfin presque!
Nous avons découvert le canal du midi, il y a environ trois ans, alors en vacances dans la région où nous faisions les sites Cathares. Nous avions parcouru 80 kilomètres environ entre Trèbes et Homps, aller et retour. Cette année nous avons décidé de passer une semaine pour essayer de faire le canal complet, car la première expérience nous avait enchanté.
Nous avons parcouru environ 350 kilomètres sur 4 jours de randonnées.
Première journée
Capestang-Cap d'Agde, Aller et retour.
Seconde journée
Capestang-écluse de Pechlaurier, aller et retour.
Troisième journée
Pas de randonnée, nous quittons Capestang pour Castelnaudary à la recherche d'un gîte. Nous profitons de cette journée "de repos" pour visiter la ville.
Quatrième journée
Castelnaudary-Carcassonne et retour.
Cinquième journée
Castenaudary-Lavoir de Montgiscard et retour.
Nous avons fait ces randonnées avec des VTT classiques, sans suspension. Il est vrai que les racines qui bordent le chemin de halage sont quelquefois pénibles et pas faciles à éviter. Nous avons eu un temps superbe et gardons un très bon souvenir et surtout de très belles images. Votre petit guide, acheté à Capestang, nous a été très utile. Nous avions essayé de nous procurer ce guide avant notre départ en vacances, nous habitons près d'Angers dans le Maine et Loire, à notre grande surprise on nous a signalé que le stock était épuisé (NDRL : il a été réédité depuis).
René et Marie-Thé
La famille Hachet (août 2001)
Nous tenons, à vous remercier d'avoir écrit et éditer 'Le canal du midi à vélo'. Celui-ci nous a été dune aide précieuse pour préparer la randonnée que mon épouse, moi-même et nos deux enfants, Amandine (9ans) et Valentin (5ans qui a quitté les roulettes en septembre 2000 !) avons effectué entre CAPESTANG et la pointe des Onglous, du 23/07 au 28/07/2001.
Nous faisions environ 12 à 14 Kms par jour le long du canal, puis environ encore 5 Kms pour trouver notre camping et faire nos courses, soit environ entre 2h00 et 3h00 de vélo quotidiennement pauses comprises, et en moyenne 20 kms par jour, parfois 22 ou 23. Pique-nique chaque jour le long du canal, bien entendu.
L'objectif de ce petit périple était triple :
- découvrir la randonnée en vélo et le camping,
- donner aux enfants le goût de ce type de vacances,
- voir où le canal se jette dans l'étang de Thau (Le phare !)
Voici une description de notre randonnée :
LES VELOS :
- 1 VTC adulte ordinaire équipé de pneus antipincement, avec remorque du type Legero transport (2 roues, charge utile 60 Kgs) et 2 sacoches.
- 1 VTT adulte (Type MBK Baroudeur) ordinaire aussi, avec porte bagage (capacité 25 Kgs) avec sacoche de guidon pour le transport de la pharmacie et du petit ravitaillement.
- 1 VTT enfant 8-12 ans (roues 24'')
- 1 VTT (sans vitesse mais avec roue libre, 16'') enfant 5-7 ans
Les deux vélos enfants étaient équipés d'un fanion, qui s'est révélé bien utile lors de la circulation sur route (traversée de Agde notamment), étant donné notre faible vitesse (8 Km/h en moyenne !), et d'un compteur ça leur permet d'avoir un repère.
LES BAGAGES :
2 sacs à dos (35 l et 25 l), remorque, et 2 sacoches sur le porte bagage arrière, sacoche de guidon, matériel de camping, couchages, pharmacie, coupe-vents imperméables
L'ORGANISATION GENERALE :
- chaque jour, levé vers 07h30 - 08h00, petit déjeuner (par terre devant la tente), démontage de la tente, chargement et départ entre 09h30 (idéal) et 10h30 (trop tardif ),
- Vélo jusque 12h00 environ,
- Pique-nique (1h00 environ),
- Arrivée souvent vers 14h00 au camping (avec piscine quand c'était possible)
- Repas du soir à la tente ou au restaurant.
LES DIFFERENTES ETAPES :
ETAPE 0 : ACHEMINEMENT DE NOUS MEMES ET DU MATERIEL.
Acheminement en voiture au camping municipal de CAPESTANG, par nos parents qui ont repris notre voiture pour nous la rendre le samedi suivant à Marseillan-plage.
ETAPE 1: CAPESTANG - COLOMBIERS
Pique-nique au tunnel de Malpas après avoir gravi la côte du tunnel en poussant les vélos.
Nous avons tenté de monter jusqu'à l'Oppidum d'Ensérune, mais la chaleur et le pourcentage de la côte ont eu raison de nos enfants.
De plus il convient de signaler que Valentin ne parvient pas encore à freiner convenablement en descente quand celle-ci est trop longue et trop pentue.
Arrivée à Colombiers vers 14h00 (Camping les Peupliers). Attention au bruit de la voie ferrée qui longe le camping.
Installation, sieste, approvisionnement et repas du soir sur le port.
ETAPE 2 : COLOMBIERS - VILLENEUVE -LEZ-BEZIERS
Le soir de cette étape, nous devions dormir au gîte 'Les Anges Gardiens', comme nous ne pouvions disposer de notre chambre avant 17h00, nous sommes allés pêcher à la pisciculture du pont de Caylus, puis sommes revenus sur nos pas.
Le soir, repas aux 'Berges du canal'.
Le gîte aurait pu être plus propre, cependant il disposait d'une cours fermée très utile pour pouvoir y laisser notre matériel en toute sécurité.
ETAPE 3 : VILLENEUVE -LEZ-BEZIERS - VIAS
Cette étape était courte et facile, du fait de la piste cyclable qui couvre une grande partie du parcours (jusque Portiragnes).
Après avoir fait une pose aux ouvrages du Libron, nous avons gagné le camping Cap-Soleil en empruntant le petit chemin sous la pinède, qui aboutit au carrefour pour arriver à VIAS-PLAGE.
ETAPE 4 : VIAS-PLAGE - AGDE
C'est l'étape qui nous a semblé la plus difficile, le chemin de halage n'est pas très praticable. Nous avons d'ailleurs eu un petit accrochage avec une autre cycliste qui nous a arraché notre rétroviseur, ce dernier nous était très utile pour le vélo de tête qui devait surveiller les enfants derrière, juste avant le pont des 3 yeux (répertorié comme passage dangereux p82 de votre ouvrage). J'y est de plus coincé une roue de ma remorque, heureusement sans casse !
Repas à la guinguette, qualité moyenne mais nous avions faim. Puis poursuite du trajet jusqu'au camping des 7 fonts avec piscine, mais aussi très bruyant du fait de la proximité de la voie ferrée.
ETAPE 5 : AGDE - MARSEILLAN-PLAGE (VIA MARESILLAN ET LA POINTE DES ONGLOUS)
Départ vers 10h30 , nous rejoignons l'écluse de Bagnas en espérant pouvoir longer le canal jusqu'aux Onglous, mais les 2 éclusiers forts sympathiques nous ont déconseillé de le faire.
Après avoir étudié un nouveau parcours en leur compagnie, nous rebroussons chemin jusqu'au pont de St BAUZILLE, pour prendre la direction de MARSEILLAN. Notre volonté était d'emprunter un minimum de routes, c'est pourquoi dès que possible nous avons emprunté les chemins à travers les vignes jusque 'Les Mougères'.
Puis nous sommes arrivés à MARSEILLAN par la route vers 11h50. Approvisionnement, et direction la pointe des Onglous, pour un petit pique-nique à côté de l'école de voile des Glénans.
Puis départ pour MARSEILLAN-PLAGE (Camping 'Charlemagne')
Il nous a été conseillé de circuler entre MARSEILLAN et MARSEILLAN-plage pendant midi afin d'éviter les heures de circulations les plus chargées.
PROBLEMES RENCONTRES, PETITS ALEAS :
A COLOMBIERS j'ai cassé le porte vélo du VTC, j'ai pu le faire réparer chez l'agent RENAULT, Monsieur JALABERT très symphatique et qui de surcroît est cycliste !
Ca ne s'invente pas !
En ce qui concerne le gîte 'Les anges gardiens', plus propre il aurait pu mériter 18/20 du fait de sa décoration intérieure. Mais l'arrivée tardive de la propriétaire et l'état de propreté font que la note serait plus proche de 12/20. Un plus pour la cour intérieure fermant à clé.
Après la guinguette, nous nous sommes engagés dans le sentier longeant le canal en pensant être sur le chemin de halage ! IMPRATICABLE, du fait de la végétation. C'est un coureur à pied qui nous a signalé la présence du chemin de halage juste au dessus ! Nous avons donc escaladé le talus avec tout le chargement
Une fois sur le chemin de halage, c'était sans comparaison !
Puis nous avons poursuivi jusqu'à l'écluse de Bagnas et le camping des 7 fonts.
PRECAUTIONS SUR LE PARCOURS :
Attention aux passages (rares), trop accidentés, montées trop rudes
etc. Pour les enfants, et ne pas hésiter à les encourager de descendre de vélo dès qu'ils ont une appréhension sur certains passages et de prendre leur temps...
Exemple : le pont de Saint- Bauzille, les plaques de tôles dans le sens de la longueur forment de véritables ornières dangereuses pour les deux roues.
Nous marquions un arrêt toutes les 20 minutes pour boire et éventuellement ravitailler les enfants. Malgré que l'effort ne soit pas violent, il ouvre l'appétit !
EN CONCLUSION :
Le nombre d'étapes (5, 1 par jour) et leur longueur respectives convenaient très bien, elles permettaient aux enfants de les aborder tranquillement et de pouvoir se défouler encore l'après-midi à la piscine.
Notre vitesse moyenne était de 06 à 08 Km/h.
La remorque 2 roues est quasiment passée partout (même dans la petite galère après la Guinguette !) . Une remorque de type BoB Yak, ne nous aurait pas suffit (tente, matériel de camping, couchage pour 4, et un repas d'avance
).
Au pont des 3 yeux, après notre petit accrochage nous avons pu discuter avec un couple de 'cyclo-randonneurs' bretons qui parcouraient le canal d'un bout à l'autre, il nous ont conseillé de randonner le long du Canal de NANTES à BREST dans le sens BREST-NANTES. Ils nous ont d'ailleurs précisé que l'ont pouvait se procurer un guide équivalent au votre, au syndicat d'initiative de Redon.
Enfin, nous avons découvert votre site web en juillet 2000 alors que nous préparions une croisière sur le canal à bord d'une pénichette. Le rythme de ces vacances nous avait plu, mais nous ne pouvions renouveler cette première expérience cette année, simplement pour une raison de coût. C'est pourquoi, après avoir visité votre site et discuté avec un ami qui l'avait déjà fait, nous avons franchi le pas.
Votre site et votre ouvrage nous ont été d'une aide précieuse. Notre randonnée fut un véritable plaisir, nous projetons pour l'an prochain le tronçon Toulouse (ponts jumeaux) - Carcassonne ou Trèbes selon les capacités des enfants !
Nous sommes à votre disposition pour tout renseignement complémentaire, et nous vous adressons nos très sincères remerciements ainsi que l'expression de nos sentiments les meilleurs.
Xavier, Annick,
Amandine et Valentin Hachet.
André Bosc et ses amies (août 2001)
Comme je m'y étais engagé voici nos impressions après notre randonnée de Toulouse aux Onglous.
L'ouvrage de Jacques André nous avait donné l'envie de faire ce voyage. Le votre nous a donné l'envie de le réaliser.
Votre livre n'étant pas encore sorti nous savions que le temps nous manquait et qu'il fallait planifier nos étapes, aussi le 7 avril sous un déluge de pluie nous avons sélectionné nos hôtels " votre livre nous aurait sûrement servi à mieux équilibrer nos étapes particulièrement les deux premières"
Le 24 juillet nous avons testé le matériel et les mollets en partant de Castelnaudary via Carcassonne et retour soit 92 KM sous une chaleur étouffante. Ce qui nous a permis de dire que nous étions prêts!
Nos étapes :
Dimanche 1 juillet Toulouse - Castelnaudary " Hôtel du CANAL " bon accueil chambre confortable"
Problème au niveau du repas du soir, les restaurants étant fermé a l'exception d'un seul pas très aimable.
Lundi 2 juillet Castelnaudary - Marseillette.
Le chemin praticable devient plus sportif, trous, racines et autres mais la vision ludique de ce canal, du grand bassin et de ses écluses nous font oublier les difficultés.
Le RELAIS OCCITAN un lieu bénit des dieux ou nous somment accueillit par Anita et Jean-Louis
deux personnages pour qui l'hospitalité n'est pas un vain mot.
Le repas pris en amis confectionné par Anita à base de pates de son pays, mérite un long détour.
Le lieu bucolique dans un ancien chai le calme au milieu des vignes me fait regretter de ne pas avoir programme une étape plus longue.
Nous quittons Anita et Jean-Louis avec regrets mais nous reviendrons.
Mardi 3 juillet Marseillette - Homps
Ravitaillement à Puichéric visite de l'épanchoir de l'Argentdouble, visite de l'écluse de l'aiguille avec son sculpteur sur bois et ses personnages animés.
L'Auberge de l'Arbousier est assez confortable mais il fait chaud et la nuit ne sera pas très réparatrice. Le village agréable avec un joli port.
Mercredi 4 juillet : Homps - Quarante.
Le chemin est praticable sauf sur un déversoir ou la pierre glissante et particulièrement dangereuse, Micheline a glissé et aurait sans sa maîtrise pu s'écraser quatre mètres plus bas sur les rochers, cela s'est soldé que par une crevaison.
Repas et visite du Somail, la montée sur Quarante plutôt raide nous fait regretter nos gros VTT et nos sacoches lourdement chargées, mais indispensables en tout terrain.
L'accueil en chambre d'hôte par la famille Wolff est très conviviale les chambres très spacieuses et confortable dans une maison de caractère. Le repas du soir au restaurant car il faut prévenir notre hôtesse pour le repas du soir ce que nous faisons pour le lendemain jour de repos.
Jeudi 5 juillet : visite des alentours et du vignoble.
Nous avons le projet de visiter Minerve mais la distance et la difficulté du terrain nous fait réfléchir nous visiterons les vignobles et nous écouterons le chant des cigales.
Le retour sur Quarante ce fait dans la bonne humeur malgré une monté difficile.
Notre hôtesse nous à confectionné un excellent repas. Les conversations se sont poursuivie tard dans la soirée. Madame WOLFF est une femme charmante et d'une grande culture.
Vendredi 6 juillet :Quarante - Villeneuve-lès-Béziers
Étape difficile à Pigasse l'orage de la nuit a détrempé le sol la berge écroulée par les Ragondins il faut l'aide précieuse de Micheline pour m'aider à passer les vélos.
Le repas de midi à Poilhès sous l'arbre de Sully 600 "ans d'age" nous fait oublier les péripéties du voyage.
Une petite visite à l'oppidum d'Enserune un arrêt à Fonsérannes et arrivée précipitée a Villeneuve les Béziers un orage nous poursuit et nous n'avons que le temps de gagner notre hôtel,
"Las Cigalas".
Samedi 6 juillet Villeneuve-Lès-Béziers - Port des Onglous.
Fin de ce merveilleux voyage qui nous aura apporté de merveilleux souvenirs, merci d'avoir classé au patrimoine de l'humanité ce superbe ouvrage pensé par un homme et réalisé par des hommes et qui a failli dans les années 70 disparaître de TOULOUSE sur un projet d'autoroute sur son tracé
Épilogue :
La moisson de photographie que nous avons rapportées et nos narrations ont stimulé des envies de la part de notre auditoire.
Nous somment partages entre l'envie de promouvoir cette aventure et la crainte de voir transformer les berges du canal en autoroute pour vélo et rollers avec voiture suiveuse.
Partagés aussi par le désir de dire aux communes traversées qu'elles possèdent un moyen touristique important et qu'il faudrait un entretien minimum des berges, en sauvegardant l'aspect sauvage des lieux.
Nous avons aussi le regard tourné vers le canal latéral, pourquoi ne pas dire bientôt "Langon-Sète?".
Merci a Michèle Meras pour son reportage Photographique.
Merci a Micheline Soudre pour son aide précieuse dans les moments difficiles.
Merci a Simone pour la gestion de l'intendance.
L'équipe :
Michèle Meras, Micheline Soudre, Simone Bosc.
André Bosc
Luis Fernandez (août 2001)
Ca vaut le voyage...
En Mai j'ai acheté votre livre et le mois d'Août j'ai fait le Canal avec ma femme (51 et 48 ans). Carcassone-Castelnaudary et Castel-Baziège avec appui logistique pour les retours en train; Malpas-Feria de Béziers-Les Onglous; Le Somail.Des découvertes magnifiques. La région, encore plus magnifique. La bouffe, incroyable. Et les gens, indescriptibles. Quelle ambience. Seuls points noirs (gris) , la dame du Port de la Robine, pas trop amicale, et l'écluse de Bram, "fermée au passage public en bordure de l'écluse"; on peut passer par derrière, comme des voleurs.... Mais, sinon, bien, bien, et encore bien. C'est promis, j'y reviendrais avec des amis. Merci et continuer d'appuyer le Canal comme vous le faites. Mucha suerte.
Sandrine Laffont (août 2001)
Après avoir fait le Canal en vélo de Toulouse à Port la Nouvelle voici nos propositions de chambres d'hôtes à faire : La Marelle 11700 La Redorte (super accueil, site magnifique); Le somail (joli village resto sympa). Le tourisme côté vélo reste à dévelloper, les riverains ne semblent pas trop apprécier notre présence. Les points d'eau après La Redorte sont rares.
Cette expédition restera un très beau souvenir, plein de rencontres très sympas, c'est vraiment à faire. Nous sommes partis à 8 avec un enfant de 7 ans tracté avec un demi vélo par son pére, ça n'a posé aucun problème. Merci pour les renseignements, ce site nous a bien servi.
Frédéric Geslain et ses amis (juin 2001)
Cher Philippe,
Nous sommes parti mes amis et moi tous en vélo, le Week end dernier pour effectuer les 240 Km du canal du midi de Toulouse à l'étang de Thau sur 4 jours (300Km plutôt avec toutes les sorties pour acheter des vivres ou des pneus....) .
Quelle aventure!, nous étions 7 agés de 23 à 38 ans, 5 garçons et 2 filles équipés de 5 vieux VTT non amortis, un tandem VTT de location assez pourri et une remorque à vélo de notre fabrication qui a tenu jusqu'au bout.
Aventure sportive certes, car cela s'est avéré plus difficile que nous le croyions mais surtout grande aventure humaine car il faut savoir rester soudés lorsque les problèmes mécaniques se répettent que la fatigue se fait ressentir, quand aux rencontres faites sur le canal, elles vont du plus décevant (certains plaisanciers et même certains éclusiers) au plus accueillant (pour la petite histoire, un paysan nous a laissé nous abriter et dormir dans sa grange lorsqu'il s'est mis à pleuvoir).
Là où je veux en venir, c'est qu'avec nous, nous avions votre petit livre "Le canal du midi à vélo". Et au nom de tous, je tiens à vous dire MERCI. Merci pour tous les renseignements précieux que vous avez pu rassembler dedans autant sur le plan touristique, matériel ou pratique...en effet nous avions l'intention de faire une remorque à 2 roues mais heureusement que nous avons renoncé sur vos précieux conseil car le terrain est parfois tellement dégradé que nous aurions du faire demi-tour, idem pour les changements de rives etc... Je pense que grace à vous nous avons pu parvenir au terme de notre périple et profiter du spectacle magifique mais périlleux qu'est la fin du Canal.
Toutefois, une remarque quand au trajet retour: La SNCF à AGDE ne prend pas les vélos tels qu'ils sont équipés pour ce genre de raid (sacoches, remorque, tandem....), mais seulement les vélos démontés et rangés dans des sacs comme bagages à mains. Alors pour le retour, reste la "démmerde". Encore merci et peut-être à bientôt sur le Canal du midi.
Vanessa MORCHIO
Aurore PHILLIPOT
Pierre ROUSSEAU
Ahmed TAÏBI
Joël BRY
Sylvain le toulousain
Frédéric GESLAIN
Yves (juin 2001)
Ce petit message pour vous remercier pour votre site et guide qui m'ont permis de faire une grande partie du canal dans une journée et dans les meilleures conditions.
Habitant en banlieue de Montpellier, j'ai laissé ma voiture au plus près de l'autoroute à Villeneuve et continué avec mon fils étudiant à Toulouse : j'ai donc fait le retour à vélo le lendemain.
J'ai utilisé le guide pour bien me familiariser avec tous les ouvrages remarquables et me suis constitué un "road-book" (avec des photocopies des 4 tronçons du canal) placé sur le guidon.
Ainsi je n'ai eu aucune hésitation de parcours ( de plus sur une bonne partie du parcours des flèches rouges au sol notamment aux traversées de routes ont été peintes) et j'ai pu observer tous les points remarquables et faire qq photos.
Parti à 8 h je suis arrivé à Villeneuve à 19 h (soit 11 h de parcours dont 9 de pédalage) avec encore assez de temps et de moyens pour faire les 26 km jusqu'à l'étang de Thau.
J'avais la veille fait à titre de repérage le parcours Béziers-Agde et retour : j'ai bien compris l'intérêt de ne pas se tromper de coté du canal en voulant changer de coté sur le chemin du retour après les ouvrages du Libron quand j'ai découvert le canalet en travers de ma route et ai visité malgré moi la réserve et les vestiges des carrières de basalte.
L'avantage de faire le parcours dans la journée est l'intendance très réduite : un petit sac à dos avec réserve d'eau, nourriture pour la journée, une chambre, qq outils et l'appareil photos, plus un bidon sur le vélo, c'est tout.
Je pense donc que la totalité du parcours est faisable dans la journée par un cycliste entraîné qui a bien préparé son raid mais cela ne laisse évidemment pas de temps pour visiter les villages alentour ni pour s'attarder sur les ouvrages d'art.
Mais connaissant déjà un peu le canal pour avoir habité dix ans près des Ponts-Jumeaux et ayant franchi qq fois des écluses en bateau, je ne pense pas avoir perdu grand chose en roulant un peu vite entre les points remarquables. J'ai pu prendre le temps de discuter avec quelques éclusiers et quelques touristes.
Je garde de cette cette journée un excellent souvenir à la fois pour l'aspect sportif et pour le plaisir à voir défiler la diversité des paysages et des ouvrages d'arts du canal.
Je pense refaire certains tronçons ( le Lauragais en priorité) en prenant plus de temps et en les faisant découvrir à des amis vététistes.
Cordialement
Marielle Raviol (avril 2001)
Nous rentrons de 5 jours de périple, entre Villefranche de Lauragais et l'étang de Bages/Sigean, et sommes encore sous le charme!
Une petite remarque à la lecture des conseils ci-dessus : nous étions 6 adultes et 10 enfants.
Si les possesseurs de VTC ont bien supporté la randonnée, les randonneurs en VTT, eux, ont souffert.
Votre parcours a duré 2 jours et je concois qu'à un rythme soutenu, la robustesse d'un VTT inspire davantage confiance. En revanche, sur une durée plus longue, les secousses permanentes dues aux racines et autres branches mortes, deviennent redoutables pour le dos et les cervicales des VTTistes trop penchés en avant (et ce malgré les fourches suspendues).
Comme vous le signalez, la qualité des pneus est importante.
Enfin, soyez très vigilants pour le transport des vélos dans le train.
La SNCF a sous estimé cette question.
Si un fourgon est bien prévu à cet effet (dans certains trains seulement), il n'est pas extensible et ne sert pas qu'aux vélos !
En effet, les contrôleurs ont besoin d'accéder à des armoires à l'interieur de ces fourgons.
Nos vélos ont donc failli rester sur le quai par manque de place !
De même, les gens n'étant pas tenus de réserver, le seul et unique fourgon risque d'être vite saturé en été ... |