Vias, les ouvrages sur le Libron
 
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Ce passage mobile dit du Libron permet l'écoulement des eaux du cours d'eau du même nom. L'histoire nous apprend que le ruisseau du Libron connaît des crues dévastatrices. De plus, ses eaux très chargées de limon auraient ensablé le Canal. Au départ, un système constitué de deux radeaux de dimensions égales à la largeur du canal permettait en cas de crue de laisser écouler librement les eaux. Mais ce système qui fermaient le bief s'est révélé peu pratique à manœuvrer, particulièrement de nuit.
Il arrivait fréquemment que le Libron se déverse directement dans le Canal avec les conséquences d'ensablement. Étant donné la faible différence d'altitude, il était impossible de construire un aqueduc.
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 Sa machinerie constituée de structures métalliques en portiques est impressionnante. Elle permet une fois les deux parties des quatre caissons accolés, de laisser s'écouler les eaux du Libron vers la mer toute proche. La séparation du Libron en deux branches a permis de maintenir la circulation des péniches en période de crue en fermant un côté pour permettre le passage de celle-ci dans le bief puis en rétablissant un côté pour fermer l'autre et libérer ainsi la péniche qui peut continuer son chemin.
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En 1858, on a décidé la construction de l'ouvrage actuel. Ouvrage d'école unique par ses techniques de construction et ses caractéristiques hydrauliques, c'est un pont-bâche mobile qui franchit le canal en partie supérieure. De plus, il peut être considéré comme une écluse puisqu'il est équipé de deux axes mobiles symétriquement disposés. |
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